≈ La galerie de Pistache ≈

Tu avais souvent le regard vide - à quoi pensais-tu ? A Elle ? Je n'aurais jamais dû te parler de cette fille. Regarde où elle t'a mené !


Elle était toujours là. A chaque fois que je lisais tes rêves, je la voyais à tes côtés. Mais pourquoi voulais-tu une chose inaccessible ? Elle n'avait pas écouté ton conseil. La preuve qu'elle ne portait pas beaucoup d'importance à tes paroles.


Et à chaque hésitation lors du baiser dont tu rêvais tant, j'étais là et je te regardais. Tu pensais à moi, non ? Tu ne m'avais pas complètement oubliée ? C'est un peu grâce à moi que tu avais eu la vie sauve. Je m'étais sacrifiée pour t'offrir un peu plus de temps à vivre.


Après ton long moment d'hésitation, tu te tournais vers moi, les yeux remplis de larmes. Même si je n'étais plus là, auprès de toi, je restais dans ton cœur, ton seul et unique amour. Mais ce baiser n'était pas réel : ce n'était que dans un rêve. Et dans ce rêve, Elle était toujours perdue, seule, les yeux fermés, à chercher son chemin.


Elle revoyait sa vie défiler. Tant d'erreurs commises.
Elle aurait pu les éviter facilement. En t'écoutant. Et je n'en serais pas là.
C'est de sa faute.

Il se réveilla en pleurs. Élodie, encore une fois, avait hanté ses rêves. A chaque fois, il se réveillait à ce moment : le baiser, les larmes... Et il pleurait longtemps, seul dans son lit, la tête enfouie dans l'oreiller devenu humide.

(Brrr ! J'ai froid pour eux)

(Champ numer one !)

(Et champ number two...)

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