| | [Battle littéraire - Vote] Et si... | |
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Quel texte respecte le mieux le thème et la contrainte ? | Celui de Blaz. | | 75% | [ 3 ] | Celui de Shimydim | | 25% | [ 1 ] |
| Total des votes : 4 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: [Battle littéraire - Vote] Et si... Mer 27 Avr 2016, 19:52 | |
| Il est temps de voter pour la battle!Thème : Et si...
Contrainte : le récit se déroulera dans une uchronie, une histoire alternative à la nôtre, dont le point de divergence devra être expliqué.
Limite : entre 800 et 1500 mots.
Vôtre rôle si vous l'acceptez est de voter pour la création qui selon vous incarne le mieux le thème tout en respectant la contrainte.
Les votes sont ouverts jusqu'au 04/05/2016. Voter c'est bien MAIS laisser un commentaire c'est bien mieux - Rosaline de Blaz :
Il fait nuit. Une nuit douce, une nuit fraîche. Les étoiles, si nombreuses, peuplent le ciel comme les Courtisans la Cour. Quelques colombes sont en bas, se baladant sur les rebords des fontaines... Le silence est maître, ce soir. Accoudée au balcon, elle pense. Sa petite robe blanche est elle aussi entraînée par le vent. Une boucle blonde tombe, coule, glisse le long de son épaule. Ses yeux bleus levés au ciel, elle sourit. Que la vie est heureuse, au château, dans ce labyrinthe de miroirs, de couloirs dorés, et de peintures de maîtres ! Versailles est, et demeurera selon elle, le plus beau château de monde. Bien mieux que le château de Prusse d'où elle vient. Elle remercie en silence ses parents, Joseph et Augustine de Prusse, de l'avoir envoyé ici pour se marier à Louis. Louis XXII... L'héritier de France. Le roi légitime. Le monarque est un parfait gentleman, le plus bel homme du royaume, selon les goûts de Rosaline en tout cas... Elle aime les hommes avec du pouvoir, et les hommes qui prennent soin d'eux... Louis, lui, avait un corps magnifique selon sa femme... Et il offrait plusieurs avantages en tant que mari... Notamment le fait de vivre dans un paysage si plaisant. Rosaline sort son smartphone. La bouche en cul-de-poule, elle lève l'appareil au ciel et soudain un flash de lumière apparaît. Quelques temps aveuglée, lorsque sa vue va mieux, elle regarde le cliché qu'elle vient de prendre. Un parfait selfie. Elle le poste sur Instagram, ce réseau social qui lui est si cher. Quelques secondes après, c'est un déluge de petits sons électroniques. Il va sans dire que la photo rencontre un franc succès ! Puis, une petite musique retentit dans la nuit. Rosaline a, apparemment, reçu un message sur son profil Facebook. Rapidement, elle fait glisser une fenêtre sur l'écran de son téléphone. Une missive de sa mère, Augustine de Prusse. Elle salue d'abord sa fille, avant de lui rappeler que le lendemain a lieu le bal du Grand Monarque. Enfin, elle lui souhaite un bon anniversaire. Rosaline sourit. Le bal du Grand Monarque... Elle l'avait presque oublié. Il s'agit là du bal en l'honneur de Louis XVI, le roi qui avait su calmer les révolutionnaires en les écoutant patiemment, et en cherchant avec eux des solutions. Finalement, grâce à lui, le Royaume avait échappé aux dettes conséquentes dues à sa femme, en grande partie. Marie-Antoinette d'Autriche avait beau être une folle dépensière, il n'en demeurait pas moins qu'elle était, aux yeux de nombreuses femmes, une reine de la mode. Rosaline, des siècles après, avait retrouvé certaines des robes de la souveraine du tissu. Certaines étaient comme au premier jour, leurs couleurs demeurant chatoyantes et les tissus étant toujours aussi agréables. Marie-Antoinette, malgré ses actes fantaisistes, demeurait aux yeux de Rosaline une idole toute particulière. Et après le Grand Monarque, il y avait eu beaucoup d'autres rois... Et vraiment peu de guerre. A présent, c'est Louis qui gouverne. Et Louis étant son mari, cela fait d'elle la reine légitime, la femme qui portera ses enfants. Parfois, Rosaline se dit que gouverner est réellement fatiguant. Alors, elle va se balader dans les jardins, en compagnie de quelques femmes dont elle apprécie la compagnie et -surtout!- la connaissance des potins de la Cour. Qu'il est bon de rire aux dépens des autres sans qu'ils puissent s'en douter ! Et puis, parfois encore, Rosaline va en ville. Elle achète là, à l'aide de la carte bancaire de Louis, évidemment, des tonnes de vêtements, et énormément de meubles. Elle aime changer la décoration des pièces assez souvent. La vie à la Cour peut sembler oisive... Mais les complots, les couples qui se font puis se défont au bout de quelques jours, tout cela rend cette vie intéressante et réellement active. La jeune reine aime beaucoup assister aux intrigues du palais, mais n'y prend cependant jamais part. Elle a une image de marque à tenir, et elle ne veut pas faire honte, ni à sa famille, ni à son mari. La reine est si maladroite, tout le monde le sait, mais personne n'en parle. Car la reine est belle, car la reine est peut-être stupide mais a au moins le mérite de ne pas parler assez pour le montrer, car la reine est au sommet de la hiérarchie, car la reine est la femme de l'homme le plus puissant du territoire, car la reine souffre sans aucun doute, car la reine n'en parle pas. La reine sait se moquer, mais la reine ne supporte de l'être. Elle se plaît à faire semblant d'être la plus cultivée et intelligente des femmes, elle se délectait d'être celle que l'on regarde, partout. Aucune femme de la Cour ne pouvait rivaliser avec elle... C'est ce qu'on lui disait, du moins. Au fond, la reine a mal. Elle le sait, maintenant. La reine a le cœur figé de douleur. Depuis quelques mois, elle ne sait plus quoi dire à Louis, à ses parents, aux courtisanes. Elle sait que Louis la trompe. C'est un roi. Il en a le droit. Rosaline n'a jamais pu se faire à l'idée que la femme se trouve toujours inférieure au roi, quelle que soit sa place dans la hiérarchie. Personne ne s'était jamais battu contre cette inégalité. Et Rosaline, aujourd'hui, savait que toutes les femmes souffraient autant qu'elle, mais qu'elle se devait d'être un modèle. Un modèle pouvait-il être lâche ? Pouvait-il être maladroit ? Pouvait-il être ridicule parfois ? Stupide ? Non, il ne le pouvait pas, se dit-elle. Mais un modèle pouvait au moins cesser de l'être. Rosaline ne voulait plus souffrir. Elle savait comment ne plus souffrir. Elle connaissait l'un des moyens du moins. Elle était trop faible, trop maladroite pour se battre. Elle fuirait. Seul un type de fuite pouvait la dispenser des moqueries cachées de la Cour. Une jambe par-dessus la barre blanche. Une autre. Le vent ne soufflait plus. Le château tout entier résonnait au rythme des battements de cœur de la jeune souveraine. Il faisait nuit. Une nuit muette, une nuit chagrinée. Elle compte, dans sa tête. Il ne lui faudra que quelques secondes de courage. Et ensuite, elle ne souffrira plus. Elle a peur, mais elle a toujours été lâche. Cette fois, sa hantise est justifiée. Mais elle n'a pas l'envie de se battre contre les on-dit, contre la mauvaise image qu'elle pouvait renvoyer parfois, contre ce harcèlement sans voix, de dos. Sa robe blanche, son corps parfait, ses yeux d'un blond angélique, sa chute fut celle d'un ange apaisé.
- Shmydim :
Nous nous réveillâmes comme chaque matinée à l’aube dans notre couvent près de la mer. Moi et mes sœurs nous dirigeâmes vers la cuisine et je me mis vite aux fourneaux pour leur préparer quelque chose de bon, mais de consistant. Les gens en dehors de notre habitat croient que la vie que nous avons dédié à Dieu est simple, faites uniquement de prières, mais ils se trompent : nous vivons durement, à la manière des nonnes du XIIIème siècle. De plus, nous devons nous occuper des affaires politiques de la Grande France en ces temps de crises et de misère. J’attrapais une casserole, mis quelques légumes verts et je la posai sur le feu. Aujourd’hui était censé être un grand jour : la fête de la Révolution contre le régime politique de l’année 1905, où le peuple nous a laissé la responsabilité, la lourde responsabilité de l’Etat au lieu de ces mécréants de monarchistes, qui, à cause de leurs actions, ne leur ouvrirait jamais les portes du paradis.
Quelques temps après, je posai notre déjeuner au centre de la table, puis Sœur Catherine, la grande directrice de la maison de Dieu, nous dit solennellement la Bénédicité. Nous mangeâmes toutes en silence, comme à notre habitude, puis les femmes de corvées de vaisselles aujourd’hui nous prîmes les assiettes de bois sales pour aller les laver dans la rivière. Chaque sœur de rendit dans la chapelle collée contre la Maison, et nous priâmes toutes pendant deux heures : nous priâmes pour notre famille, pour les miséricordieux, les enfants défavorisés et enfin nous priâmes pour que le Grand Inquisiteur brûles tous les hérétiques et que ces derniers, s’ils n’étaient pas attrapés, purent ouvrirent les yeux et comprendre que leurs présences sur Terre devait être remerciée, que chaque jour devait être perçu comme un cadeau et non comme un fardeau. Heureusement, nous les sœurs du monde entier, nous étions là pour prier pour eux et communiquer avec Dieu les péchés de tous les hommes et femmes qui venaient se confesser pendant la messe du dimanche. Ces deux heures passèrent extrêmement rapidement, nous sortîmes toutes quasiment en même temps. Je sortis de l’intérieur de bâtiments en pierres éclairés par nos torches. L’électricité avait été bannie de notre monde, elle était la preuve de la présence du Diable, et chaque fois qu’elle était consommée, c’était une jeune fille qui devait se sacrifier pour la prospérité ; mais le sacrifice n’était pas cruel ni même regrettable, chaque vie offerte à Dieu est une vie bien menée, vous savez.
Je sortis du couvent pour aller dans l’hôpital de fortune créée par les habitants du village près duquel nous logions. Ce village, quoique bien petit en superficie, accueillant une bonne centaine de personnes, un exploit pour une ville de la Grande France : beaucoup de personnes avaient été tués pendant une guerre contre la Prusse vers les années 1915, nous n’avions pas pues nous défendre, cette dernière avait envahi notre pays et avait pillées beaucoup de nos ressources et souillées beaucoup de nos femmes, qui avaient été obligées de passer au bûcher pour apaiser la colère de Dieu. Je m’approchai d’un vendeur ambulant, lui pris un journal. Même si la plupart des personnes sont analphabètes en France, nous les nonnes avions appris à décoder ce langage mystérieux afin de pouvoir servir d’intermédiaire entre Dieu et les passants qui venaient nous voir pouvoir être graciés de leurs péchés. D’ordinaire, les femmes n’apprenaient ni à lire ni à écrire, mais après la guerre, nous furent les seules successeuses de ce savoir au double tranchant, car les personnes faisant respecter la loi de l’Eglise peuvent penser que nous communiquons avec le diable, et cela peut nous coûter la vie, et nous fermer à jamais la vie éternelle après la mort de notre corps sur Terre. Je lu le journal, et je lu quelque chose de troublant en première de couverture : une femme avait été surprise dans le lit du diable, mais l’hérétique qui l’avait surprise l’a laissée partir, et tous les hommes de la France sont désormais à la recherche de cette femelle. Je sais qu’elle ne peut pas être partie bien loin, trop habitée par la haine et le désir, elle a du seulement se perdre dans les bois et retrouver ce coquin. Elle n’a pas pu traverser la frontière de notre pays, trop bien gardées par le mur que Dieu nous a laissé construire pour nous protéger en cas de guerre avec un pays voisin. Mais même si elle a réussie à contourner les chevaliers de la frontière et passer, je pense que nous sommes les seuls habitants de cette planète, et qu’elle a du mourir défigurée par l’air qui se trouve ers l’Est de notre pays. En effet, il y a désormais quelques années de cela, quand je n’étais qu’encore une petite fille et que je n’appartenais pas à Dieu aussi pleinement qu’aujourd’hui, je me rappelle d’un nuage effroyable venant de l’Est et ayant tué tout sur son passage : on racontait alors que c’est la manifestation terrestre de la colère du Père, et que nous étions les animaux de l’arche qu’avait construite Noé pour préserver les Bons des Mauvais. Des animaux avaient apparu presque mutés, nous avions été obligés de les tuer pour ne pas attraper ce que l’on considérait déjà comme la pestilence du XXème. Mais après ce nuage, aucun humain n’avait apparu aux frontières, tentant de passer pour aller vendre ses misérables biens volés auprès de la bonne gente. Ce nuage, si je me souviens bien, avait mis fin à une guerre effroyable entre les gens venant de l’autre côté de l’océan Ouest et ceux venant de la Prusse et ayant pour symbole un drapeau rouge et un insigne sataniste noir dessus. Je pense que la France est devenue la nouvelle Arche, et que nous sommes désormais les seuls personnes pouvant répandre la foi et l’Amour de Dieu.
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Ptitemu As de l'acrylique Date d'inscription : 29/06/2013 Age : 47 Localisation : Sur la route...
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Mer 27 Avr 2016, 20:19 | |
| La reine de Blaz est superficielle, stupide et légère, tant dans son XVIème siècle prolongée ( robes, cancans des courtisans) que dans la version uchronique de notre siècle (selfie) et c'est très bien rendu, à mon sens, de poursuivre la description de ce même état d'esprit par ces exemples successifs bien ancrés dans une époque. Le moment de divergence de l'uchronie est bien expliqué et bien rendu, quoique peu original. On peut le dater avec précision. La fin de cette femme confrontée à l'adultère et au choc qu'elle impose quelque soit la date me semble un peu pécher par excès de dramatisation en revanche. Je trouve que la transition entre Rosaline, reine écervelée et heureuse, et Rosaline, femme trompée se suicidant, est trop brutale, mais c'est une opinion. Un autre très bon point est à mes yeux le parallélisme suggéré avec Marie Antoinette : son mari s'appelle lui aussi Louis, roi de France, elle est légère et vue comme sotte et maladroite, elle vient de Prusse, sa fin sera tragique...
Le texte de Shym est plus original avec la divergence en 1905 ; le discours de la nonette est brouillon, mais en même temps de la part d'une illuminée cela semble logique. J'aime beaucoup la métaphore du nuage radioactif ; ainsi que le mur emprisonnant la France sous le contrôle de l'Inquisition.
Cela dit je préfère le texte de Blaz car même si les deux textes répondent à la contrainte je trouve que l'usage du téléphone entre le texte dans notre présent, bien réel, quoi qu'alternatif. Le texte de Shym pourrait se passer au XIII, XVI, XX ème siècle ; il est bien précisé la date mais aucun détail ne la rappelle, le monde n'a pas varié mais est revenu en arrière. Seul Tchernobyl rappelle le XXeme siècle.
Je vote donc pour Blaz, mais bravo à vous deux ! |
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Blaz Poseur d'avant-garde Date d'inscription : 18/10/2013 Age : 22
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Mer 27 Avr 2016, 21:10 | |
| Merci beaucoup de ton avis @Ptitemu!
Toutefois, même si ce n'est pas réellement visible dès la première lecture, je trouve important de préciser que la Cour, telle que mentionnée, ou encore même les châteaux, le changement de meuble, sont autant de métaphores renvoyant à la fameuse hiérarchie du monde "moderne", cette hiérarchie de la "popularité" dans les collèges et lycées. Beaucoup de mots renvoient à cela, tandis que beaucoup d'autres renvoient au ridicule de cette reine. En tout cas, merci beaucoup! |
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Ptitemu As de l'acrylique Date d'inscription : 29/06/2013 Age : 47 Localisation : Sur la route...
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Mer 27 Avr 2016, 21:55 | |
| @ Blaz : je n'avais pas bien perçu ces points. Pour moi ton récit renvoie à la Cour de Merle et de Parrot... Quand au reste, je me suis fait chambrée, alors je précise : je ne confonds pas l'Autriche et la Prusse, mais l'origine géographique reste proche, Rosaline ne vient pas précisément d'Océanie, d'Amérique ou d'Angleterre. Je ne crois pas que tu aies placé son lieu de naissance par hasard, Blaz, si ? Pas identique mais proche géographiquement et culturellement de celui de Marie Antoinette. |
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Blaz Poseur d'avant-garde Date d'inscription : 18/10/2013 Age : 22
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Mer 27 Avr 2016, 22:08 | |
| @Ptitemu : Non, je n'ai pas situé du tout son lieu de naissance... Quand je dis (enfin j'écris plutôt ahah) la Cour, notamment, cela renvoie à tous les adolescents qui suivent "l'idole" du lycée, "courtisans" renvoie à eux aussi d'ailleurs. La "reine", qui revient beaucoup en ces termes, est un clin d'œil aux "reines" des lycées, ces personnes en haut de la "hiérarchie" des établissements scolaires. Quand je dis "changer de décorations régulièrement", cela renvoie directement à celles qui "changent d'amis comme de chaussettes". Si on porte un regard poussé sur le texte, c'est directement une critique de cette "popularité" (on retrouve d'ailleurs beaucoup du champ lexical de la moquerie, ou encore parfois en mots cachés). En effet, l'Autriche et la Prusse sont extrêmement proches, et les mœurs de Marie Antoinette le sont tout autant par rapport à celles de Rosaline. |
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VieuxFranz Illustre illustrateur Date d'inscription : 14/03/2014 Age : 57 Localisation : Montceau-les-Mines
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Mer 27 Avr 2016, 22:14 | |
| Blaz:Remarque grammaticale (la forme): Pourquoi ce changement de temps, du présent à l'imparfait, en cours de texte? Dommage, il affaiblit le propos.
Commentaire (le fond): Pour le reste, le texte est doux, fluide, puis change, trop brutalement peut-être. L'uchronie est bien présente, son point de départ bien expliqué, le contraste entre Marie-Antoinette en ses ors de Versailles et le jeune reine évident, mais tempéré par leur goût commun de la mode, de la frivolité. La fin me parait relever du mélodrame, car elle n'est pas assez amenée, même si je comprends au final le pourquoi... et le regrette. Tu as raté là, je pense, l'occasion de faire de ton héroïne une pasionara de la cause féminine à la Cour. Je me suis quand même laissé prendre au jeu de ce texte, de son contraste. Shmydim:Remarque grammaticale (la forme): Aïe... Orthographe et conjugaison... On frôle les vingt fautes, là...
Commentaire (le fond): J'adore ton uchronie, même si je pense que tu aurais dû parler républicains pour 1905 (année de la séparation de l'Eglise et de l'Etat). Une France médiévale, inquisitoriale, quand les USA usent de l'arme nucléaire sur le IIIème Reich... Bien vu. Ce thème du retour d'une Eglise toute puissante m'évoque Pierre Bordage, "les guerriers du silence". Avec toute son horreur, enveloppée de feinte compassion. En d'autres termes, une bonne toile de fond, même si le pourquoi du développement de cette uchronie n'est pas bien défini. Je trouve toutefois que ton texte survole un peu trop, ne s'arrête pas sur un point ou un autre, et c'est dommage: cela donne trop un sentiment de texte d'exposition venant en préambule à une nouvelle. Le vote:Au final, je donne ma voix à Blaz, en souhaitant relire Shmydim bientôt, avec une meilleure correction du texte.
Dernière édition par VieuxFranz le Mer 27 Avr 2016, 22:20, édité 4 fois (Raison : mise en page sautante!) |
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Frof Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 01/11/2009 Age : 115 Localisation : Ile-de-France
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Jeu 28 Avr 2016, 07:29 | |
| Bonjour à tous, cela fait déjà quelque temps que je n'ai pas voté sur une battle littéraire, et ça me manquait un peu ! Et avec le thème de l'uchronie, je n'ai pas pu résister.
Dans l'histoire de Shimydim, il y a une vraie atmosphère, angoissante, et très réussie. Une relecture aurait permis d'éviter quelques conjugaisons de ce passé "pas si simple" pour paraphraser quelqu'une qui se reconnaîtra peut-être.
Je vote pour Blaz, car je suis entré tout de suite dans l'hypothèse uchronique, bien décrite en quelques lignes.
Un bel exercice, un thème bien adapté au format des battles littéraires, bravo et merci ! |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Sam 28 Mai 2016, 12:32 | |
| Avec un peu de retard, c'est Blaz qui l'emporte ! |
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Shimydim Illustre illustrateur Date d'inscription : 24/09/2014 Age : 23 Localisation : Dans 3ds max / Bordeaux
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Sam 28 Mai 2016, 13:02 | |
| Bravo |
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Blaz Poseur d'avant-garde Date d'inscription : 18/10/2013 Age : 22
| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... Dim 29 Mai 2016, 21:25 | |
| Merci beaucoup, et bravo à toi pour ton très beau texte, Shim'! |
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| Sujet: Re: [Battle littéraire - Vote] Et si... | |
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