| | [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! | |
| Auteur | Message |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 02 Avr 2017, 02:38 | |
| En me baladant dans mes dossiers, j'ai retrouvé certains textes de battle, et j'ai remarqué que ça me manquait vraiment, de faire ça, parce que ça m'inspirait pas mal et me permettait de changer de mes gros projets pour écrire des petits textes plus poétiques. Du coup, me revoilà, après de longs mois de silence radio (ou presque), pleine de nostalgie et en plein période de partiels dont j'évite les révisions au maximum en me remettant à écrire. Quelqu'un de partant ? |
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khany Peintre prestigieux Date d'inscription : 21/10/2009 Age : 62 Localisation : Namur (Belgique)
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Sam 15 Avr 2017, 17:23 | |
| Si tu veux bien de moi, d'un énorme décalage de génération et d'une personne qui n'a qu'une seule expérience dans ce genre de défi, je suis partante. Surtout, n'hésite pas à refuser, je ne serai pas offusquée, je te le promets |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 16 Avr 2017, 00:59 | |
| Eh bien, je ne fais pas de discrimination, j'accepte tout le monde, donc ce serait avec plaisir |
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khany Peintre prestigieux Date d'inscription : 21/10/2009 Age : 62 Localisation : Namur (Belgique)
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 16 Avr 2017, 09:03 | |
| Merci Maeleo IL nous reste à attendre le sujet ! |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 16 Avr 2017, 12:21 | |
| Voilà le thème ! Thème : Chat !
Contrainte : Votre récit sera à la première personne et raconté par un chat (d'autres personnages peuvent bien sûr apparaître).
Limite : entre 1000 et 2000 mots
A remettre avant le 30/04/2017 Bon courage ! |
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khany Peintre prestigieux Date d'inscription : 21/10/2009 Age : 62 Localisation : Namur (Belgique)
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 16 Avr 2017, 12:50 | |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 16 Avr 2017, 21:12 | |
| Vu également ! Merci Mad ! Et bon courage Khany |
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khany Peintre prestigieux Date d'inscription : 21/10/2009 Age : 62 Localisation : Namur (Belgique)
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 16 Avr 2017, 21:23 | |
| Merci Maeleo, toi aussi |
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khany Peintre prestigieux Date d'inscription : 21/10/2009 Age : 62 Localisation : Namur (Belgique)
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 30 Avr 2017, 20:40 | |
| Voici donc mon petit texte (désolée, j'ai lu "à remettre pour le 30/04", pas avant ) - Le texte :
Je suis un chat heureux, chanceux, é-pa-nou-i …
Vous ne pouvez pas imaginer qu’il y a 1 an j’étais encore encagé, mis au régime, traumatisé par la bande à Pussy, maître absolu de la cage dans ce refuge de la dernière chance Sauvé, je suis sauvé, j’ai une famille. Oh rien de transcendent : Maman, Papa et Fiston mais, pour moi, ils sont extraordinaires, ils m’ont sauvé !
A moi les câlins, les ronrons qu’ils adorent, la litière fraîche, les coussins moelleux … la belle vie quoi ! Mes maîtres sont adorables, on passe de super soirée devant une drôle de boite qui « bouge » tout le temps, ça a l’air de les passionner mais, personnellement, c’est le pop-corn qui m’attire. Au milieu des rires et du joyeux chahut, quelques beaux morceaux rebondissent sur le tapis … mmmmh c’est si bon !
Ah que ces moments sont magiques ! Pourtant, ces derniers temps, ils ont un nouveau jeu que je ne comprends pas trop bien. Papa crie et s’agite, Maman soupire et gémit tandis que Fiston s’enfuit dans sa chambre la tête basse. Décontenancé, je le suis, je me glisse près de lui et ils s‘agrippe à moi comme un naufragé. De drôles de gouttes me coulent dessus … goût bizarre quand je me lèche. Et puis, je ne peux pas vous expliquer le capharnaüm dans la maison : trop de bruits qui me font sursauter, trop de cris qui percent mes oreilles, trop de caisses qui bouchent mon passage … je ne comprends plus rien à rien !
Mais il y a une consonance, un mot que je ne connais pas mais qui claque partout entre les murs : « divorce » ! C’est quoi ça ? C’est un nouveau jeu trépidant ? Une nouvelle variété de croquettes ? Un voyage en pays inconnu ? Je suis perdu, je ne pige plus rien à rien.
Un soir, Fiston me câline tendrement comme d’habitude et soudain, il se met à me parler d’une voix félée. J’écoute, j’écoute, je sens l’inquiétude, je perçois la peur, je ne sais que faire. Il tente de me dire que je vais partir … partir ? Où ? Avec qui ? Retourner là-bas ? Noooooooon !!!
Ouf, pas là-bas, juste partir avec lui mais ailleurs ! Ailleurs ? C’est comment ? J’aurai mes écuelles ? Mes jouets ? Tes câlins ? C’est quoi ça « ailleurs » ? La panique me gagne.
Fiston a beau me grattouiller je ne suis pas rassuré, les cartons s’accumulent, les cris continuent, les drôles de gouttes coulent toujours, je suis totalement, irrémédiablement paumé.
Il faut que je leur dise, je me dois de régler ce gros problème pour garder mes habitudes si douces, pour encore me blottir entre Maman, Papa et Fiston et surtout pour que l’harmonie renaisse. Je commence mon combat en refusant mes croquettes, j’ai des réserves, je ne peux mal. La soirée, dès qu’un cri surgit, je miaule à fendre la pierre en me renfonçant dans un coin sombre. Je continue en faisant gicler ma litière en feulant très bruyamment et dès qu’un d’entre eux s’approche de moi pour un câlin, je crache, tous poils hérissés.
Cela fait quelques jours que je joue mon rôle de sale matou. Ils sont hébétés, inquiets, cherchent mille moyens de m’attraper, de me faire manger mais, je ne cède pas même si j’ai terriblement mal au cœur et l’estomac qui gargouille. J’entends Maman qui appelle le Monsieur qui me « soigne » disent-ils, sauf que ça pique de « soigner » et je n’aime pas trop ce Monsieur mais je me dis que c’est peut-être ma chance ou du moins une étape : ils se sont concertés avant d’appeler alors que cela faisait des jours qu’ils ne s’adressaient plus la parole.
Il ne comprend pas, Monsieur, il propose de passer le soir même, en urgence. L’urgence, ce n’est pas moi me dis-je, ce sont eux, ma famille qui a besoin d’être « soignée » en urgence. Je me cale dans un coin, je ne bouge plus, je pousse de temps en temps un râle et j’épie Maman, Papa et Fiston du coin d’un œil presque clos. Ils sont regroupés, me regardent, chuchotent en s’interrogeant … hé hé plus de cris, c’est déjà bien ça !
Monsieur arrive, m’attrape par la peau du cou, je me laisse faire, inerte. Il me retourne sous toutes les faces, tâtonne, palpe, écoute, regarde et avoue son incompréhension totale. Il parle de radio, de perfusion –je parie que ça pique encore ce truc- de m’emmener avec lui ; puis, finalement, il demande si quelque chose a changé dernièrement dans la famille et, presque honteux, ils expliquent le « divorce », les cris, les pleurs … bref, le chamboulement total.
Oui, je suis malheureux, oui je me laisserais bien mourir pour ne plus vivre ce cauchemar, oui, je veux même bien retourner au refuge et laisser la bande à Pussy me déglinguer.
Monsieur parti, un silence profond s’installe vite remplacé par des pleurs de moins en moins contenus. Ils s’installent dans le sofa, me calent entre eux et me parlent doucement, je finis par ronronner puis filer vider mes croquettes … c’est que j’ai faim moi !
Ils sont là, tous les trois, souriant à me regarder me goinfrer. Aurais-je gagné ? Le lendemain, c’est conseil de famille. On est tous réuni autour de la table, moi, sur les genoux de Fiston et la discussion est animée mais posée. Je ne sais que penser, je ne comprends rien à leur conversation mais, de temps en temps, je sens une main ou l’autre qui glisse de mes oreilles à ma queue … oh que c’est bon, cela faisait longtemps.
Dans les jours qui suivent, les caisses disparaissent, la « boite » se rallume le soir et chaque semaine, il y a un conseil de famille autour de la table.
Finalement, le « Monsieur qui soigne » finit par me plaire même si ça pique un peu de temps en temps. Je peux bien accepter ce désagrément pour que Maman, Papa et Fiston restent ensemble et que je puisse continuer à veiller sur eux tous.
Je suis un chat heu-reux !
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 30 Avr 2017, 20:59 | |
| Non, non tu ne t'es pas trompée, c'est bien aujourd'hui ! |
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khany Peintre prestigieux Date d'inscription : 21/10/2009 Age : 62 Localisation : Namur (Belgique)
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Dim 30 Avr 2017, 23:19 | |
| Ah d'accord ! Je suis dans les temps alors |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Lun 01 Mai 2017, 00:19 | |
| Eeeet me voilà, un tout petit peu à la bourre, mais ça change pas de d'habitude :') Donc voici mon texte, qui fait 1058 mots : EDIT : il ne manque rien à la fin du texte, c'est normal que ça se finisse soudainement comme ça - Spoiler:
Nous étions nés, mes frères et sœurs et moi, dans la grange d’une vieille ferme. Je ne pouvais pas encore voir, ni même entendre, mais je pouvais bien sentir que nous étions quatre. Quatre petits chatons qui se démenaient près de notre mère pour venir téter. C’est pourquoi je n’ai jamais compris pourquoi un jour, je me suis retrouvé seul. Quelque chose était venu les prendre, malgré les protestations de ma mère, et plus jamais ils ne sont revenus. Je n’avais pas encore la vue, ce jour-là, je n’ai pas vu la chose qui les avait emportés. Si je l’avais vue, je l’aurais traquée pour qu’elle me rende mes frères et ma sœur.
Il faisait terriblement froid, sans eux. J’étais terriblement seul. Je miaulais, les appelais, leur demandais de revenir, mais ils ne pouvaient m’entendre.
Bientôt, mes yeux s’ouvrirent, et je pus voir pour la première fois ma mère. Elle avait un beau pelage tigré et de beaux yeux marrons. Je devais sans doute avoir les mêmes. En tout cas, j’avais le même pelage qu’elle, quoiqu’un peu plus foncé que le sien. Je pus enfin analyser les environs dans lesquels je vivais depuis ma naissance. Nous nous trouvions au pied d’une immense botte de paille, au fond d’une grange dans laquelle cohabitaient deux chevaux, qui, je remarquais plus tard, nous observaient souvent, intrigués par notre présence. Mais le plus intrigué était sans doute moi-même. C’était de drôles créatures que ces cheveux. Ils étaient immenses, étrangement formés, et leurs miaulements ne ressemblaient en rien aux miens, ou à ceux de ma mère. Alors sur mes fragiles petites pattes, je m’aventurais vers eux, pour admirer leur grandeur de plus près. J’essayais toujours espièglement de leur attraper le nez quand ils se penchaient vers moi, mais ils étaient bien trop réactifs, et peu enclins à répondre à mes jeux d’enfants. J’en fis donc la conclusion que les chevaux étaient des animaux quelque peu hautains.
Peu de temps après, ma mère décida qu’il était temps pour moi d’apprendre à chasser, afin de devenir, elle l’espérait, un chat accompli et indépendant. C’est ainsi qu’un jour, elle revint avec une proie encore vivante, qu’elle me laissa achever en observant bien comment je procédais. Puis les semaines suivantes, elle m’emmena avec elle à l’extérieur, dans les champs, où j’appris à attraper moi-même les souris et les musaraignes qui avaient le malheur de se trouver dans notre passage. Il se révéla que je n’étais pas un très bon chasseur. Je ratais très souvent mes proies, pourtant, je faisais comme on me l’avait appris, je me cachais à travers les herbes et, silencieux, j’observais ma victime longuement, avant de m’élancer avec rapidité sur elle. Mais avant de m’élancer, il y avait toujours un moment où je me trahissais et, m’ayant alors repéré, ma proie partait en courant.
Mais je ne renonçais pas. Tous les jours, j’allais m’entraîner, j’attaquais tout ce que je trouvais, un jour, j’eus même l’audace de m’attaquer à un oiseau un peu trop gros pour moi, et si ma mère n’était pas venue le faire fuir, il aurait très bien pu me tuer.
La grange était notre maison, mais souvent, une fillette venait me chercher, elle me prenait dans ses bras, toute heureuse, avec son grand sourire aux lèvres, et elle m’emmenait dans un autre bâtiment, fait de pierres et beaucoup moins chaleureux. Le sol était glacial, il n’y avait pas de paille pour réchauffer, mais je me laissais y être conduit car toujours là-bas, on m’offrait du lait et de la pâtée, sur laquelle je me ruais tant elle était délicieuse. J’aimais beaucoup la petite fille, chacune de ses caresses, chacun de ses câlins me faisait ronronner de plaisir. Elle criait toujours « Chat ! » quand elle me voyait, trop heureuse de m’apercevoir, contrairement à l’autre humain. Celui-là, beaucoup plus grand, fort et vieux qu’elle, n’aimait pas vraiment que je traine dans sa maison à lui, et que je m’approche de lui. Il me repoussait toujours d’un léger coup de pied. La première fois, j’avais insisté, mais le coup de pied suivant fût si violent que je n’ai plus jamais essayé.
Ma vie se résumait plus ou moins à ça, mais j’en étais heureux, inconscient qu’il pouvait y avoir plus. Je m’aventurais bien, comme n’importe quel chat qui se respecte, un peu partout, je découvris un jour comment me faufiler sous les fondations de la maison, et là, tout un monde nouveau, rempli de curiosités, s’offrit à moi. Mais je n’allais jamais vraiment plus loin que la maison et la grange.
Jusqu’au jour, où, poursuivant un rat, je me retrouvais plus loin que d’habitude. Et je n’en étais pas mort. Alors je décidai de poursuivre mon chemin, peut-être qu’il y avait des choses intéressantes, là-bas, où que ce fût.
La première chose qui atteignit mes sens fut le bruit. C’était un bruit inédit, qui allait vite. Il était là, à gauche, et en l’espace d’une seconde, il se retrouvait à droite, et disparaissait aussi vite qu’il était apparu. Puis il revenait, à gauche, et repartait à droite, constamment, inlassablement. Parfois, c’était l’inverse, il venait de droite, et allait vers la gauche. C’était vraiment quelque chose de nouveau pour moi. Je n’avais jamais rien entendu de tel. J’essayais de me grandir, pour parvenir à voir la source de ce bruit par-dessus les hautes herbes qui m’entouraient, mais j’étais bien trop petit, même si j’étais à présent un adulte.
J’arrivai finalement au bout des hautes herbes et ce qui s’étendait devant, je ne saurais comment le décrire. L’herbe s’arrêtait nette, là, et était remplacée par quelque chose de lisse, d’uniformément plat, de grisâtre. Et dessus couraient d’étranges créatures, encore plus étranges que les chevaux de la grange. Elles allaient si vite que je parvenais très difficilement à les percevoir. C’étaient simplement des boules de couleur qui faisaient un bruit assourdissant sur leur passage. C’était fascinant.
Je m’assis, lentement, et observais avec attention ces choses, qui ne semblaient s’épuiser. Je voulais les voir de plus près, je vouloir les voir s’arrêter. Peut-être étaient-elles comme les chevaux et qu’elles s’arrêtaient quand on se plaçait devant elles.
Je m’avançais. Je pouvais être vraiment curieux, parfois.
Une créature approche. Je miaule pour lui montrer que je suis là, qu’elle me voit. Au pire, je suis prêt à bondir, si je vois qu’elle ne ralentit pas. Oui, je suis
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [Battle littéraire][Mae & Khany]Chat ! Lun 01 Mai 2017, 15:10 | |
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