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| [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort | |
| Auteur | Message |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Ven 13 Juil 2018, 14:56 | |
| Hello les gens ! J'ai vu qu'il y avait eu quelques battles littéraires dans le coin, et ça faisait très longtemps (et ça fait encore plus longtemps que je n'en ai pas faite une moi-même). Du coup, ça me hype un peu, c'était vraiment un exercice que j'aimais bien, et j'aimerais bien essayer de nouveau, si quelqu'un est chaud pour être mon adversaire c: Comme d'habitude, je me propose alors que je n'ai pas du tout le temps, mais c'est ça qu'on aime ! La bise |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Ven 13 Juil 2018, 18:47 | |
| Moi, je veux bien et ce coup-ci, j'ai le temps ! |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Dim 15 Juil 2018, 16:03 | |
| Yes, bienvenue, il ne nous manque plus qu'un arbitre c: |
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SundaySims Animateur Date d'inscription : 22/10/2015 Age : 30 Localisation : Entre ici et là-bas
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Lun 16 Juil 2018, 08:12 | |
| Suis là ! Je réfléchi à un thème et je reviens vers vous |
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SundaySims Animateur Date d'inscription : 22/10/2015 Age : 30 Localisation : Entre ici et là-bas
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Mar 17 Juil 2018, 12:20 | |
| Suis là ! Thème : Le prix fort
Contrainte : On doit sentir un climat de tension dans votre texte et il n'y aura aucun dialogue.
Limite : entre 700 et 1200 mots.
A remettre avant le 01/08/2018 |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Mar 17 Juil 2018, 12:25 | |
| Sympa ! Et merci d'avoir mis plus de mots ! |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Mer 18 Juil 2018, 13:29 | |
| Super, merci beaucoup ! Et bon courage à toi Mad ! |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Mer 18 Juil 2018, 15:53 | |
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SundaySims Animateur Date d'inscription : 22/10/2015 Age : 30 Localisation : Entre ici et là-bas
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Lun 30 Juil 2018, 16:23 | |
| Vous vous en sortez tous les deux ? Il vous reste deux jours, ça ira ou vous voulez un peu de délai ? |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Lun 30 Juil 2018, 16:28 | |
| Je suis dessus là, donc ça devrait aller ! |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Lun 30 Juil 2018, 23:30 | |
| J’ai pas commencé à écrire encore, mais ça change pas de d’habitude, j’écris toujours mes battles au tout dernier moment, donc ça devrait aller \o/ |
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Mad Animateur Date d'inscription : 05/05/2013 Age : 37 Localisation : Ici ou là... ou ailleurs
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Mer 01 Aoû 2018, 21:40 | |
| Et me voilà ! - Spoiler:
Une fois de plus, il était en retard et ne prévenait pas... A croire que seul son travail comptait à ses yeux. Adèle ne s'en formalisait même plus, après toutes ces années passées à l'attendre. Bien sûr, au début, lorsque ces journées de travail à rallonge n'étaient qu'occasionnelles, elle se rongeait les sangs à l'idée qu'il ne lui soit arrivé malheur. Tout en comprenant qu'il devait faire ses preuves pour impressionner ses supérieurs. Mais aujourd'hui ? Il était à la tête de son département, que pouvait-il attendre de plus ?
Encore une soirée à bosser sur ce foutu projet.
Samuel jouait sa place sur ce coup-là, il le savait. Si tout capotait, il sauterait, étant donné l'argent investi.
Ce n'était bien sûr pas la première fois qu'il travaillait sur une étude de cette envergure. Mais cette fois, il ne le sentait pas. Les résultats de la société n'avaient pas atteint les niveaux escomptés, après avoir subi quelques coups durs. Alors il fallait absolument se refaire pour satisfaire les dirigeants et au-delà les sacro-saints actionnaires, ces véritables vampires des temps modernes, réclamant encore et toujours plus.
S'il se montrait si critique envers ceux qui l'employaient, c'était qu'en réalité son travail le rebutait au plus haut point. Pourtant il s'était montré doué, même très doué, dans ce qu'il faisait, enchaînant les promotions. Cependant au fur et à mesure des responsabilités qu'il prenait, il s'éloignait de ce qui était l'essence même de son travail. A la base, il était vendeur, mais même ce métier, il l'avait exercé par défaut, pour avoir un salaire régulier et pouvoir s'occuper de sa femme et de leur enfant à naître.
Mais quelle ambition démesurée il avait ! Oh, il pouvait toujours dire que c'était pour elle et les enfants, c'était bien facile ! La vérité, c'est qu'il en avait besoin. Un besoin irrépressible de toujours faire mieux et d'impressionner son entourage, avec sa belle maison, ses voitures de collection, sa montre hors de prix. Sa famille soit-disant si importante pouvait très bien s'en passer, de tout ça !
Sa femme ! Il avait oublié de la prévenir qu'il rentrerait tard !
En même temps, si c'était pour avoir des reproches au téléphone... Comme quoi, elle ne le voyait jamais, que seul son travail comptait. Il fallait quand même bien les payer, la maison, la résidence secondaire, les voitures et les études des gamins ! Cette vie, c'est elle qui l'avait voulue ! Lui se serait contenté d'un petit appartement, tant qu'il était avec elle. C'était pour elle qu'il avait fait tous ces sacrifices, renoncer à sa passion pour le théâtre, pour les mettre en sécurité, elle et le petit.
Et tous les sacrifices qu'il avait faits pour eux, parlons-en ! De sa vocation pour le théâtre dont il nous rebattait inlassablement les oreilles. Il n'était qu'un acteur sans talent, galérant à trouver le moindre petit cachet. S'il voulait tant fonder une famille, il fallait bien commencer par un travail un minimum sérieux. Finalement, c'était vrai, que son travail l'avait changé. Plus il gravissait les échelons, plus il se montrait hautain, acariâtre, à l'image de ses collègues, cette bande de requins. A Rome, on fait comme les Romains, disait-on.
Mieux valait se concentrer sur le travail à faire et se rattraper plus tard. Comme d'habitude. Quitte à se prendre une volée de bois vert avant. Comme d'habitude. Là, il n'avait ni l'envie ni la force d'endurer ça.
Comme d'habitude.
Mais que pouvait-on y faire ? Encore une fois, il rentrerait la nuit tombée ; encore une fois, sans même se regarder, se fuyant l'un l'autre tels deux étrangers, ils se hurleraient dessus. Comme pour maintenir un semblant de contact, ténu presque illusoire. Elle y avait également sa part de responsabilité, elle en était consciente. Elle aussi le délaissait, et pas seulement parce qu'elle méprisait ce qu'il était devenu. La flamme avait peu à peu disparu, inéluctablement. Ils n'étaient tout simplement plus les amoureux transis de leurs débuts et en étaient venus à se négliger mutuellement.
Où était passée la passion des premiers jours ? La tendresse et les petits gestes du quotidien ? Ils s'étaient éloignés l'un de l'autre, subrepticement, jusqu'à se perdre. Deux étrangers l'un envers l'autre. Comment en étaient-ils arrivés là ? C'était ce travail qui les avait séparés. Au fond, elle avait raison : il n'était jamais à la maison et passait sa vie au bureau. Même le peu de temps libre qu'il avait, il le consacrait essentiellement à fidéliser ses clients et à en conquérir de nouveaux dans ces soirées mondaines ridicules. Tout ça pour quoi ? Épater la galerie ? C'était tellement loin de ce qu'il était...
Voilà à quoi ils en étaient arrivés, ce qu'ils étaient devenus.
Le fantôme d'un couple.
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Jeu 02 Aoû 2018, 01:41 | |
| Avec un petit retard, voici mon texte ! Il fait 715 mots - Spoiler:
Une clameur s’éleva du campement, on s’agitait. La créature se réveilla en un sursaut, tout ses sens aux aguets. Il se passait quelque chose, là-bas, entre les tentes, les humains semblaient se battre entre eux, mais elle ne pouvait rien voir, mise à l’écart dans une cage comme elle l’était.
D’instinct, elle retroussa ses babines et feula. Elle ne savait pas si cette dispute la concernait, elle ne comprenait pas leur langage, mais elle n’aimait pas cette ambiance qui planait tout autour d’elle. C’était cette même ambiance qui lui disait de se méfier. Qui lui disait que tout ce raffut était à cause d’elle.
Un humain arriva d’un pas lourd, agité, un arc en main, une seule et unique flèche à demie encochée. D’un violent coup d’épaule, il bouscula un des siens qui tentait de le raisonner. Ce dernier atterrit un mètre plus loin dans la terre sèche, le souffle coupé.
La créature feula de plus belle, recula, heurta trop rapidement les parois de sa cage, continuait de vouloir s’éloigner de cet homme qui approchait, ce danger, feulant toujours, sans s’arrêter, feulait, essayant en vain de paraître intimidante.
Certains autres humains se jetèrent sur lui, essayaient de l’arrêter, hurlaient des choses qu’elle ne pouvait comprendre, mais l’imposant humain ne s’en souciait pas, les yeux rivés sur sa proie. Au fond, il savait qu’il faisait enfin ce que tout le monde voulait faire : la tuer. Tous désiraient voir cette créature du diable mourir. Elle était certes petite, mais terrifiante, même enfermée dans une cage. Elle était comme tous les autres de son espèce. Cruelle, avide de sang, insensible, aucune compassion dans son cœur, seulement du chaos. C’était de là qu’elle venait, on disait dans les légendes. Ces choses ne méritaient que la mort. Et qu’on doive la garder en vie pour pouvoir gagner ce semblant de guerre contre elles importait peu pour les hommes du campement. La garder leur apporterait la mort. L’humain banda son arc, plus personne ne le retenait à présent. Ils avaient tous accepté silencieusement. Elle devait mourir.
Elle feula une nouvelle fois, essayant de cacher sans le pouvoir la terreur qui se lisait désormais dans ses yeux. Elle était piégée, elle n’avait nulle part où aller, aucune échappatoire, coincée dans cette cage ridiculement minuscule. Elle sortit ses griffes, les planta dans la terre, elle pourrait creuser, s’enfuir, mais la terre était trop dure, ils l’avaient fait exprès, de la mettre ici, ils avaient su ce qu’elle essayerait de faire. Ça lui faisait mal, ses griffes plantées trop fort, elle se concentra sur cette douleur, parce qu’il allait la tuer, là, et elle ne pouvait rien faire pour l’en empêcher. Elle ne pouvait même pas se battre.
Elle pouvait tenter de bouger, vite, trop vite, sans cesse, qu’il rate sa cible, s’en aille, mais il reviendrait, avec une nouvelle flèche, et ils reviendraient tous, armés, la tueraient sans merci d’une manière ou d’une autre, parce qu’ils avaient peur, et elle n’avait aucun moyen de se défendre, parce qu’ils étaient lâches, et elle mourrait.
Il visa, elle pouvait presque sentir la caresse de son regard sur son front, ce serait rapide. Elle s’écroulerait immédiatement, touchée, dans quelques secondes.
Dans un réflexe inutile, elle feula de nouveau, elle n’avait pas envie d’abandonner, elle était venue là pour les surprendre dans leur sommeil, les tuer, jusqu’au dernier, faire avancer la guerre, gagner une bataille. Elle ne pouvait pas abandonner, pas maintenant ! Pourtant, on lui avait dit de ne pas s’emporter, de rester, d’attendre, d’être plus intelligente que ça, d’avoir un plan, mais elle en avait eu assez d’attendre. On lui avait toujours dit que son impulsivité lui serait un jour dangereuse. Aujourd’hui, elle en payait le prix. Si elle avait su attendre, peut-être que quelqu’un aurait été là pour la sauver.
Il décocha. Elle allait mourir. Elle cessa de feuler, les yeux luisants d’épouvante. Elle ne ressentait plus rien d’autre. C’était effrayant, la mort. Surtout lorsqu’on la voyait arriver en face, sans pouvoir faire la moindre chose pour l’éviter. Elle se roula en boule, gémit, faisant attention à ce que son front soit dans la trajectoire de la flèche. Si elle devait mourir, autant que ce soit immédiat.
Oh, elle allait mourir, désormais, elle allait mourir, il allait la tuer, la tuer, elle allait
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SundaySims Animateur Date d'inscription : 22/10/2015 Age : 30 Localisation : Entre ici et là-bas
| Sujet: Re: [battle littéraire] Mae et Mad - Le prix fort Jeu 02 Aoû 2018, 08:45 | |
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