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Lyncé Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 42 Localisation : Quelque part entre la mer et la terre...
| Sujet: Les récits de Lyncé Jeu 14 Juin 2012, 22:45 | |
| Bon allez, je me lance - Spoiler:
Souvenirs
Je m’en souviens. Cette odeur si particulière de pomme et de cannelle. Une tisane que buvait ma mère après le dîner. J’aimais ce parfum qui émanait des lèvres de maman quand elle me lisait une histoire avant que je ne m’endorme. Elle se lovait tout contre moi sur mon lit, enlacée dans son peignoir en soie rose. Je m’en souviens comme si c’était hier. Ma vie était parfaite, jusqu'à ce que cette douce odeur ne soit mêlée à celle de l’alcool. Petit à petit, la senteur de mon enfance disparaissait pour laisser place à celle de la vodka. Je ne comprenais pas la tristesse et la détresse de ma mère. Elle se détruisait et réduisait en cendre les quelques années d’insouciance idyllique qu’il me restait. Son désarroi l’avait conduite dans les bras de chimères. Et moi, j’ai dû grandir plus vite qu’il n’aurait fallu. Je posais beaucoup de questions. Mais une gamine a rarement une réponse véridique. On préfère la laisser ignorer les choses importantes ou graves. Certains vous diront que de laisser un enfant dans l’ignorance sur des problèmes d’adultes est mieux pour lui, qu’il faut le préserver. Alors, on lui répond que ce sont des histoires de grande personne et on l’envoi gentiment au lit. Ma mère tomba malade rapidement. Ses séjours à l’hôpital furent un véritable cauchemar pour moi. De longs couloirs revêtus d’un carrelage blanc, un parfum de javel et de mort. Voilà les souvenirs qu’il me reste de sa maladie. Quatre ans plus tard, maman s’envolait dans un monde dit-on meilleur que le nôtre. Un cancer l’avait emportée alors que je venais tout juste de fêter mes dix printemps. Son corps, et plus précisément son foie, n’avait pas supporté cette douleur inexplicable qu’elle gardait en elle. A sa mort, ma mère, qui avait eu une enfance beaucoup moins heureuse que la mienne soit dite en passant, ne m’avait laissée aucune famille, aucun argent. Elle était issue de l’assistance sociale m’avait-on expliqué. C’est ce jour-là que j’apprenais que finalement je n’avais jamais eu de père. Munie d’une toute petite valise, j’ai été parachutée dans un monde qui allait me durcir, un voyage dont on ne peut pas avoir de billet retour. Le foyer était sale. Les murs étaient recouverts d’une peinture dans les tons jaunes qui s’écaillait. Les chambres, trop petites pour y casées cinq jeunes filles, étaient à la limite de l’insalubrité. Quelques semaines après mon arrivée, une famille d’accueil me recueilli, elle avait déjà trois enfants de l’assistance. La directrice du foyer, tout en m’expliquant où j’allais vivre à présent, avait bien insistée sur le fait que selon elle, j’avais beaucoup de « chance ». Chance ou malchance, je suis perplexe pour choisir un mot qui pourrait qualifier les huit années qui ont suivies. Matériellement, je ne manquais de rien, de la nourriture passable et des vêtements défraîchis qui passaient d’enfant en enfant. Mais, point d’amour et d’affection, encore moins de tendresse. Katia qui à l’époque devait être âgée d’à peine quinze ans m’avait prise sous son aile. Elle disait que j’avais une bouille à croquer et qu’avec mes deux grandes billes vertes, je les ferais tous tomber. Je la regardais incrédule, ne comprenant pas grand-chose de ce qu'elle me racontait. Elle me coiffait tous les soirs, nattant mes longs cheveux bruns pour la nuit. C’est le seul réconfort que j’avais pu trouver. Il y avait bien ce monsieur, qui persistait pour que nous l’appelions tous papa, et qui portait sur moi un regard empli de douceur, enfin c’est ce que j’ai cru dans un premier temps. Maintenant, j’oserais à dire que son regard était rempli de perversité. Car un soir, ce même « Monsieur Papa » avait essayé de ce faufilé dans notre chambre et plus précisément dans mon lit. Katia était intervenue en le menaçant de lui couper la gorge s’il osait toucher à un seul de mes cheveux. Trois ans plus tard, Katia partait, me laissant à mon triste sort. On m’abandonnait une seconde fois. Dans cette maison, c’était chacun pour soi. Rien ne nous appartenait, tant que c’était nos gardiens qui les achetaient. De plus, depuis mon refus d’obtempérer la nuit avec « Monsieur Papa », l’affaire s’était compliquée. J’ai vite appris que dans la vie on n’a rien sans rien. Alors le jour où j’aperçue une petite affichette où on recherchait une serveuse chez Rose Pistola, l’un des restaurants du coin, sur Columbus Avenue, je n’ai pas hésité une seule seconde à entourer le tablier autour de ma taille et à servir les clients. Là où mon cas à commencer à ce corser fût quand j’eu dix-huit ans. Je l’ignorais encore, mais à cette époque, les familles d’accueil percevait une allocation pour nous élever, en y repensant, je me demande à quoi mon allocation avait-elle bien pu servir. J’allais apprendre à mes dépends que lorsque qu’un enfant atteignait ses dix-huit ans et trois jours, la famille d’accueil ne percevait plus aucun argent. Un soir en rentrant du travail, je trouvais sous le perron de la maison, ma petite valise. Bref, bagage à la main, je me retrouvais à la rue, ayant pour seule et unique occupation de déambulée dans les avenues de San Francisco. Je m’en souviens…de ce reste de passé caché au fin fond de ma mémoire. C’est bizarre tout de même…Pourquoi certains souvenirs restent et d’autres s’envolent… La nuit commençait à s’annoncer sur la ville. J’ai toujours préférer la nuit. La vie nocturne apporte son lot de mystère et de rencontre étonnante. Ce calme qui peut y régner me subjugue. Ses bruits qui mêlé au silence du noir obscure peuvent être terrifiant ou rassurant, tout dépends du quartier ou l’on se trouve finalement. Cela faisait à peu près trois mois que je trainais dans les rues, j'étais devenue une sans domicile fixe, comme on dit. Je dormais ici et là, jamais au même endroit. Je détestais les foyers ou les refuges, cela me rappelait trop l'assistante publique de mon enfance. Et pour être sincère, certaines fois la rue était moins dangereuse que les foyers. Je faisais la manche et je glanais dans les poubelles pour me nourrir. Il y aurait eu une solution plus radicale pour se faire de l'argent rapidement mais je m'y refusais… Je connaissais un gars qui bossait à l'hôtel Holiday Inn au Civic Center, il m'avait dépanné plusieurs fois, en me faisant rentrer en douce dans l'hôtel, par une porte dérobée du sous-sol. Je me planquais dans une remise que personne ne visitait au cours de la nuit. Un endroit exigu et pas très propre mais où il faisait chaud. Un soir de novembre, il faisait un véritable froid de canard. La remise était prise…C’est fou le nombre de sans-abri dans cette ville. Je me suis installé sur une bouche d’aération au sol. Ce vent glacial d’hiver me gelait les os. Plus les heures passaient et plus je sentais cette froideur austère me paralysé petit à petit. Les membres de mon corps, les uns après les autres, ne répondaient plus. Mon souffle se fit plus doux, presque comme un sifflement lointain. Mon cœur ralentissait tout doucement…Soudain, je fermais les yeux et je sentis dans une dernière respiration une odeur de pomme et de cannelle. Je mettrais des photos dès que possible (c'est à dire, dès que mon jeu cessera de bugger)
Dernière édition par Lyncé le Sam 16 Juin 2012, 08:43, édité 1 fois |
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Fyladel As de l'acrylique Date d'inscription : 23/02/2012 Age : 35
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Jeu 14 Juin 2012, 23:01 | |
| *soupir* dur d'écrire ce que je ressent après ce genre d'histoire. C'est très écrit, on s'inquiète pour la petite fille qui va de malheur en malheur. On ose espérer qu'un revirement de la situation lui fera prendre son envol pour une vie meilleur amplement méritée. Au fond, le paradis est une bonne destination pour un ange innocent.
Je suis curieuse des illustrations que tu ajouteras à cette histoire ! |
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Lyncé Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 42 Localisation : Quelque part entre la mer et la terre...
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Jeu 14 Juin 2012, 23:04 | |
| - Fyladel a écrit:
Je suis curieuse des illustrations que tu ajouteras à cette histoire ! Oui moi aussi ...Outre le fait que mon jeu bug et qu'il est super lent, et que ça me tape sur les nerfs, il va bien falloir que je trouve les bonnes images pour illustrer tout ça... Vous pouvez laisser vos commentaires, vos remarques, vos critiques...Je ne suis pas susceptible pour un sou |
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Phinae As de l'acrylique Date d'inscription : 29/09/2011 Age : 61 Localisation : entre 2 champs de maïs du sud-ouest
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Ven 15 Juin 2012, 11:11 | |
| C'est un récit qui me fait penser à la petite marchande d'allumettes. C'est inspiré d'une histoire vécue par quelqu'un que tu connais ? ou qui t'aurait touchée ?
C'est joliment écrit en tout cas, et agréable à lire, on sent que tu aimes écrire. Mais il y a pas mal de petites fautes d'accords ou de conjugaison, à l'occasion tu pourrais relire à froid (c'est toujours là qu'on les voit).
J'ai quand même un peu de mal à être vraiment touchée, parce que tu n'évoques pas le ressenti de la narratrice et donc cela reste en surface, on voit cela d'un oeil extérieur, sans s'attacher vraiment au personnage. Cela dit vu sa vie, elle a dû se blinder très tôt et finalement, les sentiments, ne sait plus trop ce que c'est. Donc peu à peu elle devient une sorte de coquille vide. Mais ça aussi il doit y avoir moyen de l'exprimer. Donc à mon avis le récit gagnerait en intérêt et en émotion avec un peu plus de profondeur, sans pour autant avoir besoin de le rallonger beaucoup.
Dernière édition par Phinae le Ven 15 Juin 2012, 16:30, édité 1 fois |
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Bettyboopjade Ange gardien Date d'inscription : 25/03/2011 Age : 42 Localisation : Mons (Belgique)
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Ven 15 Juin 2012, 12:49 | |
| C'est vraiment une superbe histoire ! Pleine d'émotions et de déscriptions. J'ai hâte de voir tes illustations ! En attendant, si l'envie te prend, n'hésite pas à faire un tour dans la salle des battles littéraires ! |
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Lyncé Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 42 Localisation : Quelque part entre la mer et la terre...
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Ven 15 Juin 2012, 16:22 | |
| Merci beaucoup, cela me touche que vous ayez appréciés mon récit. Phinae : L'inspiration m'est venue en écoutant une chanson de Louisy Joseph. Pour les fautes d'accords et de conjugaison, je sais, c'est mon énorme point faible...J'ai un gros travail à faire la dessus. En ce qui concerne le ressenti et les sentiments du personnage, tu as bien cernée la chose. Elle est blindée et a une carapace autour d'elle. Mais il est vrai que j'aurais pu pousser plus loin et explorer ses émotions. Bettyboopjade : Euh pour les battles tu dis …Ah oui j’ai fait un tour… |
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Phinae As de l'acrylique Date d'inscription : 29/09/2011 Age : 61 Localisation : entre 2 champs de maïs du sud-ouest
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Sam 16 Juin 2012, 16:37 | |
| Voici ci-dessous ma correction de ton texte, comme tu le souhaitais ; j'espère avoir tout noté, mais si quelqu'un après moi voit d'autres choses à corriger, il peut le signaler. Tout le début de ton texte est bon, donc je pense que c'est juste une question d'attention et de pratique. J'aurais aimé mettre de la couleur mais c'est très long à faire, aussi je me suis contentée de souligner les fautes repérées et de mettre la correction à côté, entre parenthèses. J'espère que ce sera bien lisible pour toi. S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas bien, tu peux bien sûr en parler, parce que l'orthographe c'est tout sauf simple, surtout en langue française. Pour ma part, mon bescherelle me suit depuis l'âge de 11 ans, c'est-à-dire depuis... hem, 37 ans maintenant. Il est tout jauni, avec une odeur de vieux papier (que j'aime beaucoup), mais je m'en sers encore, en cas de doute. - Spoiler:
"Je m’en souviens. Cette odeur si particulière de pomme et de cannelle. Une tisane que buvait ma mère après le dîner. J’aimais ce parfum qui émanait des lèvres de maman quand elle me lisait une histoire avant que je ne m’endorme. Elle se lovait tout contre moi sur mon lit, enlacée dans son peignoir en soie rose. Je m’en souviens comme si c’était hier.
Ma vie était parfaite, jusqu'à ce que cette douce odeur ne soit mêlée à celle de l’alcool. Petit à petit, la senteur de mon enfance disparaissait pour laisser place à celle de la vodka. Je ne comprenais pas la tristesse et la détresse de ma mère. Elle se détruisait et réduisait en cendre (généralement on écrit "en cendres") les quelques années d’insouciance idyllique qu’il me restait (qui me restaient). Son désarroi l’avait conduite dans les bras de chimères. Et moi, j’ai dû grandir plus vite qu’il n’aurait fallu.
Je posais beaucoup de questions. Mais une gamine a rarement une réponse véridique. On préfère la laisser ignorer les choses importantes ou graves. Certains vous diront que de (le "de" est superflu) laisser un enfant dans l’ignorance sur des problèmes d’adultes est mieux pour lui, qu’il faut le préserver. Alors, on lui répond que ce sont des histoires de grande personne et on l’envoi (l'envoie) gentiment au lit.
Ma mère tomba malade rapidement. Ses séjours à l’hôpital furent un véritable cauchemar pour moi. De longs couloirs revêtus d’un carrelage blanc, un parfum de javel et de mort. Voilà les souvenirs qu’il me reste de sa maladie.("qui me restent", c'est mieux)
Quatre ans plus tard, maman s’envolait dans un monde dit-on meilleur que le nôtre (notre). Un cancer l’avait emportée alors que je venais tout juste de fêter mes dix printemps. Son corps, et plus précisément son foie, n’avait pas supporté cette douleur inexplicable qu’elle gardait en elle. A sa mort, ma mère, qui avait eu une enfance beaucoup moins heureuse que la mienne soit dite (dit) en passant, ne m’avait laissée (laissé) aucune famille, aucun argent. Elle était issue de l’assistance sociale m’avait-on expliqué. C’est ce jour-là que j’apprenais que finalement je n’avais jamais eu de père. Munie d’une toute petite valise, j’ai été parachutée dans un monde qui allait me durcir, un voyage dont on ne peut pas avoir de billet retour.
Le foyer était sale. Les murs étaient recouverts d’une peinture dans les tons jaunes qui s’écaillait. Les chambres, trop petites pour y casées (caser) cinq jeunes filles, étaient à la limite de l’insalubrité. Quelques semaines après mon arrivée, une famille d’accueil me recueilli (recueillit) elle avait déjà trois enfants de l’assistance. La directrice du foyer, tout en m’expliquant où j’allais vivre à présent, avait bien insistée (insisté) sur le fait que selon elle, j’avais beaucoup de « chance ».
Chance ou malchance, je suis perplexe pour choisir un mot qui pourrait qualifier les huit années qui ont suivies (suivi). Matériellement, je ne manquais de rien, de la nourriture passable et des vêtements défraîchis qui passaient d’enfant en (à) enfant. Mais, point d’amour et d’affection, encore moins de tendresse.
Katia qui à l’époque devait être âgée d’à peine quinze ans m’avait prise sous son aile. Elle disait que j’avais une bouille à croquer et qu’avec mes deux grandes billes vertes, je les ferais tous tomber. Je la regardais incrédule, ne comprenant pas grand-chose de ce qu'elle me racontait. Elle me coiffait tous les soirs, nattant mes longs cheveux bruns pour la nuit. C’est le seul réconfort que j’avais pu trouver.
Il y avait bien ce monsieur, qui persistait pour que nous l’appelions tous papa, et qui portait sur moi un regard empli de douceur, enfin c’est ce que j’ai cru dans un premier temps. Maintenant, j’oserais à (le "à" est superflu : "j'oserais dire") dire que son regard était rempli de perversité. Car un soir, ce même « Monsieur Papa » avait essayé de ce faufilé (se faufiler) dans notre chambre et plus précisément dans mon lit. Katia était intervenue en le menaçant de lui couper la gorge s’il osait toucher à un seul de mes cheveux.
Trois ans plus tard, Katia partait, me laissant à mon triste sort. On m’abandonnait une seconde fois. Dans cette maison, c’était chacun pour soi. Rien ne nous appartenait, tant que c’était (là j'ai un doute mais je mettrais "c'étaient") nos gardiens qui les achetaient. De plus, depuis mon refus d’obtempérer la nuit avec « Monsieur Papa », l’affaire s’était compliquée. J’ai vite appris que dans la vie on n’a rien sans rien. Alors le jour où j’aperçue (j'aperçus) une petite affichette ("petite" est superflu, affichette signifiant déjà "petite affiche") où on recherchait une serveuse chez Rose Pistola, l’un des restaurants du coin, sur Columbus Avenue, je n’ai pas hésité une seule seconde à entourer le tablier autour de ma taille et à servir les clients.
Là où mon cas à commencer (a commencé) à ce (se) corser fût (fut) quand j’eu (j'eus) dix-huit ans. Je l’ignorais encore, mais à cette époque, les familles d’accueil percevait (percevaient) une allocation pour nous élever, en y repensant, je me demande à quoi mon allocation avait-elle (le "elle" est superflu) bien pu servir. J’allais apprendre à mes dépends que lorsque qu’un enfant atteignait ses dix-huit ans et trois jours, la famille d’accueil ne percevait plus aucun argent. Un soir en rentrant du travail, je trouvais (trouvai) sous le perron de la maison, ma petite valise. Bref, bagage à la main, je me retrouvais (retrouvai) à la rue, ayant pour seule et unique occupation de déambulée (déambuler) dans les avenues de San Francisco.
Je m’en souviens…de ce reste de passé caché au fin fond de ma mémoire. C’est bizarre tout de même…Pourquoi certains souvenirs restent et d’autres s’envolent…
La nuit commençait à s’annoncer sur la ville. J’ai toujours préférer (préféré) la nuit. La vie nocturne apporte son lot de mystère et de rencontre étonnante ("rencontres étonnantes", puisqu'il s'agit d'un lot, donc il y en a plusieurs). Ce calme qui peut y régner me subjugue. Ses bruits qui mêlé (mêlés) au silence du noir obscure (obscur) peuvent être terrifiant ou rassurant, (terrifiants ou rassurants) tout dépends (dépend) du quartier ou l’on se trouve finalement.
Cela faisait à peu près trois mois que je trainais dans les rues, j'étais devenue une sans domicile fixe, comme on dit.
Je dormais ici et là, jamais au même endroit. Je détestais les foyers ou les refuges, cela me rappelait trop l'assistante publique de mon enfance. Et pour être sincère, certaines fois la rue était moins dangereuse que les foyers.
Je faisais la manche et je glanais dans les poubelles pour me nourrir. Il y aurait eu une solution plus radicale pour se faire de l'argent rapidement mais je m'y refusais…
Je connaissais un gars qui bossait à l'hôtel Holiday Inn au Civic Center, il m'avait dépanné plusieurs fois, en me faisant rentrer (entrer, car "rentrer" c'est quand on revient après être entré et sorti une première fois) en douce dans l'hôtel, par une porte dérobée du sous-sol. Je me planquais dans une remise que personne ne visitait au cours de la nuit. Un endroit exigu et pas très propre mais où il faisait chaud.
Un soir de novembre, il faisait un véritable froid de canard. La remise était prise…C’est fou le nombre de sans-abri dans cette ville. Je me suis installé (installée) sur une bouche d’aération au sol. Ce vent glacial d’hiver me gelait les os. Plus les heures passaient et plus je sentais cette froideur austère me paralysé (paralyser) petit à petit. Les membres de mon corps, les uns après les autres, ne répondaient plus. Mon souffle se fit plus doux, presque comme un sifflement lointain. Mon cœur ralentissait tout doucement…Soudain, je fermais (fermai) les yeux et je sentis dans une dernière respiration une odeur de pomme et de cannelle.
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Lyncé Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 42 Localisation : Quelque part entre la mer et la terre...
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Sam 16 Juin 2012, 17:22 | |
| Merci beaucoup de ton aide. Efféctivement, il y a beaucoup de fautes d'inattention, et d'autres fautes de conjugaison que j'ignorais. Merci. |
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Delise Admin Date d'inscription : 05/04/2012 Age : 45 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Dim 17 Juin 2012, 09:57 | |
| C'est un bien beau texte que tu partages là, plein d'émotions, et rudement bien écrit. Le fil s'en déroule sans à coup jusqu'à l'inévitable conclusion. J'ai hâte de le voir illustré, ce texte. Perso, mon bescherelle ne me suit pas depuis mes 11 ans, (je l'ai jeté en cours de route) mais j'en ai racheté un quand j'ai trouvé que ma conjugaison défaillait quelque peu c'est à dire depuis que je corrige de copies de collège ^^ |
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Ninichou Peintre prestigieux Date d'inscription : 26/05/2011 Localisation : Bordeaux.
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Lun 02 Juil 2012, 20:45 | |
| C'est une magnifique histoire que tu as écris Lyncé. J'aime beaucoup ta manière d'écrire : c'est fluide, simple, court mais bien écrit et attachant à lire ; de plus on se plonge très vite dans le récit de ta narratrice. Personnellement je n'ai pas trouvé qu'il y avait tant de fautes que ça ^^. Ce sont des fautes que tu peux facilement contourner avec un Bescherelle ou Bon Patron je pense (un correcteur orthographique en ligne), et qui ne gênent pas trop.
Après, une petite remarque pour tes prochains écris : n'hésites pas à détailler plus les sentiments et les émotions de tes personnages, ainsi que leur physique, et leurs actions, pour plus que l'on s’imprègne dans la peau de tes personnages, et que ton texte soit plus allongé. Et enfin, tu peux faire de même pour les repères spatiaux temporels, pour ne pas se perdre dans le temps ni dans les lieux ^^
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Lyncé Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 42 Localisation : Quelque part entre la mer et la terre...
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Lun 02 Juil 2012, 21:17 | |
| Merci à tous, ça fait chaud au coeur. Pour mon prochain récit, je tiendrais compte de tous vos conseils. |
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Lehanna Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 07/10/2011 Age : 27 Localisation : Nord (59)
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Mar 03 Juil 2012, 10:52 | |
| J'ai beaucoup aimé ta nouvelle. Pas de doute, tu as un style. Et super en plus. Tu nous fait bien ressentir les sentiments de la petites. Tellement innocente... J'avoue que comme Fy', j'ai espéré un brusque revirement pour qu'elle trouve le bonheur. J'ai hâte de la voir illustrée. |
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Lyncé Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 42 Localisation : Quelque part entre la mer et la terre...
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Mar 03 Juil 2012, 20:07 | |
| Je viens tout juste de finir de réinstaller mes sims 2, faut maintenant que je réinstalle mes téléchargements et après je m'y colle. |
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Ships-series Peintre au doigt Date d'inscription : 21/10/2012 Age : 27 Localisation : In my Dreams
| Sujet: Re: Les récits de Lyncé Dim 04 Nov 2012, 22:39 | |
| Alors alors? Tu ne continues pas? L'histoire était bien, touchante, même s'il y avait quelques fautes! Je me suis sentie revenir dans le temps, je sais pas pourquoi mais en lisant ton récit, l'image de l'Angleterre dans les années 1800 m'est venue! J'espère que tu vas vite te remettre à ce récit! |
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| Sujet: Re: Les récits de Lyncé | |
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