| | La peur d'une chose immatérielle | |
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Quel est votre texte préféré? | Celui de Lehanna | | 17% | [ 1 ] | Celui d'Emrys | | 83% | [ 5 ] |
| Total des votes : 6 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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pomme-kiwi Ange gardien Date d'inscription : 27/09/2009 Age : 37
| Sujet: La peur d'une chose immatérielle Ven 11 Jan 2013, 10:06 | |
| Lehanna et Emrys, ont terminé leurs textes, c'est à vous de voter. Je vous rappelle le thème et les contraintes: Thème: la peur de quelque chose d'immatériel.
Contrainte: arrangez-vous pour que vos personnages prononcent au moins trois mots de trois langues différentes dans votre texte.
Nombre de mots: 1000 max.
- Texte de Lehanna:
__Il était une fois… un rêve. Un rêve mystérieux. Une petite fille de neuf ou dix ans s’y trouvait. Le décor était fort étrange et la dépaysait complètement. Les arbres étaient violets, l’herbe bleue tirant vers le mauve. Quelques champignons verts poussaient au pied des troncs orange des arbres. Le plus singulier, en ce lieu, c’était que les fleurs poussaient sur des tiges de deux mètres de diamètre et mesuraient plus de dix mètres de haut. Leurs pétales s’étalaient sur une bonne dizaine de mètres autour de leur cœur. Autant dire qu’elles dépassaient de loin les arbres, et qu’on se sentait écrasé par leur grandeur. __Il faisait nuit. __La sensation d’étrangeté avait déserté son cœur et elle avait maintenant l’impression de connaître depuis toujours ce lieu. Elle n’éprouva pas une once de surprise quand elle vit surgir d’entre les arbres deux animaux étranges, dotés de pattes de chèvres et de torses d’hommes. Leur tête évoquait celle des cochons et ils avaient à peu près la même taille qu’elle. Elle n’éprouvait qu’une immense curiosité. __Elle s’approcha des créatures et prit la parole. __« Vous êtes qui ? Vous êtes bizarres, je n’ai jamais vu des gens comme vous. __- Des dérivés des satyres. Nous sommes frères, répondit l’un d’eux. Notre mère est une satyre, notre père un cochon. __- Nous avons été bannis de notre village pour cette union contre nature, répondit tristement l’autre. Un sort nous a été jeté et nous sommes condamnés à errer dans ce rêve, craignant le jour, pour l’éternité. » __La fillette jeta un coup d’œil aux alentours. Elle détailla les différents éléments qui constituaient le paysage. __« C’est plutôt joli ici, ça doit être bien… __- Le jour, sans doute, même si nous n’en faisons jamais l’expérience, répliqua l’un des satyre-cochons. __- Pourquoi ? __- Pour nous, il nous est impossible de rencontrer la lumière du soleil et nous la craignons plus que tout, expliqua l’autre. La druidesse de notre ancien village nous a fait savoir que si par malheur nous la voyions, nous serions changés en pierre immédiatement. __- C’est vrai ? __- Je crois, et c’est valable pour tous les habitants de ce rêve. __- Pour moi aussi ? » __Sa voix avait pâlit. On sentait renaître la peur dans son regard. Elle oublia que tout ceci ne pouvait exister et son âme d’enfant pris le dessus. __« Yes, of course. __- Quoi ? __- Excuse-le, nous avons rencontré une anglaise juste avant toi. Il disait : oui, bien sûr. Mais si tu restes avec nous tu n’as rien à craindre. » __La fillette resta silencieuse quelques instants. Elle sentait que les créatures mystiques n’étaient pas aussi confiantes qu’elles voulaient le laisser croire. __« L’autre fille, l’anglaise… Elle s’est réveillée ? __- Ne cures, puella. __- Il dit ne t’inquiète pas, fillette. Le latin est notre langue natale, nous l’utilisons parfois impulsivement. __- Tous les rêveurs se réveillent avant le lever du soleil, ils ont trop peur. Mais si ça peu te rassurer, ça fait dix-sept ans qu’on vit dans ce rêve, avec pour seule compagnie les enfants comme toi, et on a toujours réussi à échapper aux rayons du soleil ! __- Vous êtes sûrs que vous allez vous transformer en pierre si le soleil vous touche ? demanda la petite. Peut-être que la méchante magicienne qui vous a lancé le sort vous a menti. __- Hélas, it’s impossible. Elle nous a montré sur des ours l’effet du sortilège pour nous donner une chance de survivre tout en connaissant le sort qui nous est réservé. C’est le plus inhumain dans tout ça. Nous donner une chance de survivre… » __La créature leva son regard vers la nuit étoilée. La lune avait parcouru les deux tiers de sont chemin. Un sentiment d’absolue confiance emplit alors le cœur de la fillette. Le silence devint pesant, et elle voulu détendre l’atmosphère. __« Vous savez, moi aussi je sais parler autrement que français. Je sais parler italien ! __- C’est vrai ? dit tristement l’un des frères. __- Oui, écoutez : non ho paura del giorno. __- “Je n’ai pas peur du jour”... Mais nous, on en a mortellement peur. __- Je parie votre druidesse n’était pas sérieuse quand elle a dit qu’elle vous lançait le mauvais sort. Je sais au plus profond de moi que vous fuyez le jour pour rien. » __Elle joignit ses mains à son cœur. Elle semblait avoir mûri de trente ans en disant ça. Elle reprit la parole : __« Si vous voulez, on attend dans la forêt que le jour arrive, et quand il sera là, je vous montrerai que vous fuyez pour rien. __- C’est dangereux… __- Non, ce n’est pas dangereux, car votre histoire de sortilège n’est pas réelle ! Je sais, je sais qu’elle a dit ça pour vous faire peur. » __Les trois personnages rejoignirent la forêt. Commença alors une longue attente. Le jour se leva quatre heures plus tard. Les rayons d’un soleil bleu noyèrent le paysage qui devint féérique. Les deux satyres se réfugièrent derrière les troncs géants des arbres. La fillette avança au soleil. __Le temps se suspendit un instant. Quand il devint évident qu’il ne lui arriverait rien, elle se retourna. __« Vous voyez ? À vous maintenant ! » __Les deux satyres s’avancèrent, pas rassurés pour un sou. La pierre recouvrit leur corps qui se figea. La fillette hurla.
__Elle se réveilla en sueur dans son lit. Elle pleura à gros brouillon. Elle avait l’impression douloureuse d’avoir tué deux êtres d’une extrême gentillesse. Sa mère accourut en l’entendant pleurer. __« Qu’y a-t-il, ma chérie ? Tu as fait un cauchemar ? Tout est fini, le jour sera bientôt là… __- Non, maman ! J’ai peur, j’ai peur du soleil, je ne veux pas ! »
- Texte d'Emrys:
«Ты не должен бояться, ничего с тобой не случится»
Maman avait beau essayer inlassablement de me rassurer avec cette phrase, avant d’éteindre la lumière, me disant d’une voix tendre de ne pas avoir peur, qu’il ne m’arriverait rien, mais je ne pouvais empêcher mon cœur de se mettre à battre plus vite, plus fort. Car je savais ce qui allait suivre, et l’idée même me terrifiait…
Lorsque l’obscurité s’abattait brutalement sur ma chambre, et s’emparait de moi, je me sentais tout à coup, affaiblit, vulnérable, les repères qui étaient les miens n’existaient plus, l’habitude laissait place à l’inquiétude, les couleurs vives et rassurantes de la pièce se transformaient en un noir glaçant. Tout ce qui m’entourait perdait de sa beauté, et devenait oppressant. Mon monde n’était plus, et ses limites visibles disparaissaient, me donnant l’impression d’être dans un lieu à la fois énorme et tellement limité dans lequel j’étais à l’étroit. Ma respiration se bloquait, mon corps se crispait jusqu’à la douleur, j’étouffais, je voulais moi aussi disparaître, ne plus exister, pour que rien, n’y personne ne puisse m’atteindre, et me faire du mal …
Malgré le noir, j’avais l’impression d’apercevoir des choses, des personnes autour de moi partout où je regardais, je sentais qu’on m’observait, qu’on me guettait. De n’importe où quelque chose pouvait surgir… Le moindre bruit me faisait alors, sursauter violemment.
Mon ours en peluche semblait prendre vie, je m’obstinais à croire que ses yeux luisants faiblement étaient dirigés vers moi, mes vêtements traînants n’importe où au sol paraissaient s’agiter, produisant un frottement, entre eux qui me rappelait aussitôt celui d’une personne qui se déplace, qui se rapproche…
Maman et Papa dormaient dans la chambre d’à côté mais toujours, j’avais l’impression d’être seul, livré à moi-même, malgré que Papa vienne me voir quand il rentre de son travail, étant certain que je ne serais pas endormi. Il avait l’habitude d’ouvrir un peu la porte de ma chambre, juste assez pour y passer sa tête et qu’un filet de lumière puisse rentrer dans la pièce :
« Alles ist gut, mein Sohn ?»
Je voulais lui répondre que je me sentais mieux quand je voyais son visage entouré de la lumière orangée du couloir, que sa voix me semblait infiniment plus rassurante que les sifflements constants du silence... Mais ma mâchoire était incapable de bouger après avoir été crispée pendant plusieurs heures. Sachant très bien les causes de mes insomnies, il entrait alors totalement dans ma chambre, tirait les rideaux et ouvrait les portes de mon armoire pour me montrer qu’il n’y avait rien, ni personne de caché.
«Du siehst ? Es ist nichts.»
Il s’approchait alors de moi, ébouriffait tendrement mes cheveux, lissait un peu mes couvertures et ressortait silencieusement en espérant que je réussisse à fermer les yeux et à m’endormir.
Tout comme j’avais l’impression d’être tellement vivant, lorsqu'une lumière m’éclairait, je ne me sentais plus moi-même dans le noir quand Papa refermait la porte. Je n’y avais plus d’emplacement précis, j’aurais pu être ici ou ailleurs, mais j’aurais toujours été dans le noir. Les battements de mon cœur redevenaient nerveux et les minutes, longues. Mes yeux me piquaient, à force de retenir des larmes, et mes muscles étaient douloureux tant j’étais recroquevillé et tétanisé au fond de mon petit lit.
J’attendais l’heure de délivrance, où le voile noir se lève, où le soleil diffusait à nouveau sa lumière chaude, je la laissais me rassurer et m’envelopper comme les bras de ma mère, je la laissais détruire mes terreurs de la nuit, et transformer mes craintes en doux rêves d’enfant. L’aube était un soulagement, une source de réconfort. Tout en moi reprenait vie, car l’obscurité s’éloignait petit à petit de moi. Les peluches et jouets présents redevenaient ces objets de bonheur, avec lesquels j’avais sans cesse envie de jouer. Le calme reprenait sa place dans ma tête lorsque mes yeux pouvaient à nouveau distinguer ce qui m’entourait. Mon corps se détendait, et je me sentais au chaud. Mon endormissement était alors agréable et rapide tant j’étais épuisé.
•••••
Aujourd’hui la situation n’a pas changé, et la honte s’y est ajoutée, cette peur d’enfant s’est prolongée, et s’est amplifiée de façon inquiétante. Le noir se trouve être encore plus menaçant qu’avant, et le froid qui m’habite, plus mordant pour l’adulte que je suis à présent… Chaque soir, la lampe de chevet est allumée, obligeant mon épouse à dormir avec des masques de nuit. Elle qui a tant fait pour essayer de m’aider à sortir de ce cercle vicieux… Elle a tenté maintes fois de dialoguer avec moi, de trouver des raisons et des solutions. Mais quoi qu’il se passe, l’obscurité revient chaque nuit, menaçante et plus avide, me faisant redevenir ce petit enfant tremblant dans son lit.
J’entends un léger grattement contre le bois de la porte, je sais tout de suite ce qui en est l’origine, et contrairement aux autres bruits, celui-ci ne m’effraye pas, c’est même tout le contraire. Je me ré-assis contre le montant du lit, j’attrape rapidement le premier livre qui me tombe sous la main et essaye de détendre les traits de mon visage pour tenter de paraître le plus naturel possible. La porte s’ouvre alors lentement laissant apparaître une petite silhouette. Je vois mon bébé entrer timidement dans la chambre, serrant contre lui son petit chat ...
-«Dad, I can not sleep, I'm afraid of the dark…»
Vous avez jusqu'au vendredi 18 janvier pour voter et commenter! |
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Bettyboopjade Ange gardien Date d'inscription : 25/03/2011 Age : 41 Localisation : Mons (Belgique)
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Ven 11 Jan 2013, 10:41 | |
| Ouhlà ! Ce n'est pas facile du tout de choisir ! Lehanna : J'ai beaucoup aimé ton texte que j'ai trouvé très original. La contrainte est bien placée. Emrys : Ton texte est très bien écrit mais en plus il me parle car il me rappelle les terreurs nocturnes de mon enfance. Encore aujourd'hui je n'apprécie pas beaucoup être dans le noir... Par contre j'aurai aimé que tu expliques l'utilisation des différentes langues. Je vote pour Emrys mais bravo à vous deux ! |
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Delise Admin Date d'inscription : 05/04/2012 Age : 45 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Ven 11 Jan 2013, 18:45 | |
| Pas facile pour moi non plus ! Vous avez écrit deux textes très différents, et très bien aussi, bravo !
Lehanna, j'aime les créatures que tu as choisi et la façon dont tu as su jouer de la contrainte.
Emrys, tu as su aller chatouiller la petite fille en moi qui a encore un peu peur du noir sans trop l'avouer. La fin est particulièrement intense ! J'aime moins la façon dont tu as utilisé la contrainte, d'autant que je ne connais que l'anglais dans tout cela, même si je suppose que toutes les citations veulent dire la même chose.
J'ai voté pour Emrys, car je trouve le thème plus présent dans son texte. |
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idjya Ange gardien Date d'inscription : 05/10/2009 Age : 45 Localisation : Cholet
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Sam 12 Jan 2013, 11:08 | |
| Dans les deux cas, le soleil est l'élément principal de votre histoire, sacré coïncidence! Le fait d'avoir utilisé des phrases dans une autre langue toutes les deux aussi.
J'ai voté pour Emrys (même si comme Betty j'aurais voulu avoir la traduction) parce qu'avoir peur du soleil, je pense ça impossible. Donc je me sens plus proche du texte d'Emrys mais c'est très bien écrit dans les deux cas! |
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LadySquirrel As de l'acrylique Date d'inscription : 30/07/2012 Age : 31 Localisation : Haute Cour
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Sam 12 Jan 2013, 22:16 | |
| Lehanna : J'aime ton style d'écriture ! La contrainte est bien respectée et apporte un peu d'humour dans cette histoire très sombre. La fin m'a arrachée des larmes même si je m'en doutais (même si j'espérais que ça se termine bien quand même)
Emrys : La peur du noir ! Je connais et je trouve la description très juste. Même à mon âge, j'ai parfois peur quand je me retrouve seule dans ma chambre après avoir vu un film d'horreur (ne jamais regarder Paranormal Activity, jamais)... De plus, le texte est très agréable à lire.
J'hésite pour qui voter car les deux textes sont vraiment bons. |
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Lehanna Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 07/10/2011 Age : 26 Localisation : Nord (59)
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Mar 15 Jan 2013, 09:30 | |
| Allez, encore 3 jours pour voter! |
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Katnat Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 56
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Mar 15 Jan 2013, 10:04 | |
| Sujet très difficile selon moi, que j'aurais été incapable de traiter. Vos textes sont réussis, bravo à toutes les 2.
Lehanna J'aime beaucoup ton style, c'est très vivant. L'explication des phrases pas en français me convient. Je suis complétement rentrée dans ton histoire. J'aime beaucoup. La phrase "j'ai peur du Soleil", à la fin, ne me plait pas trop, c'est un peu brutal, j'aurais préféré que tu laisses le lecteur se faire sa propre opinion du sujet de la peur de la petite fille.
Emrys C'est un véritable plaisir de te lire, tu écris très bien. J'aime moins la façon dont tu as utilisé la contrainte, j'aurais aimé une traduction aussi. J'ai eu plus de mal à rentrer dans ton texte. Mais tu fais très bien ressentir l'angoisse du personnage.
Je vote pour Lehanna. |
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annejline Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 17/07/2012 Age : 111 Localisation : Ici et maintenant
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Mer 16 Jan 2013, 17:19 | |
| Emrys, je trouve que tu as très bien su transmettre ce sentiment de peur du noir et que tu as bien géré la contrainte. Je préfère ton texte, je vote pour toi. |
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Lehanna Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 07/10/2011 Age : 26 Localisation : Nord (59)
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Jeu 17 Jan 2013, 18:53 | |
| Ben alors? Plus que ce soir et demain! |
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franabisen As de l'acrylique Date d'inscription : 23/08/2012 Age : 23 Localisation : En ligne (nan, en IDF, en fait :P )
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Jeu 17 Jan 2013, 19:25 | |
| J'ai voté Emrys, pour les mêmes raisons que les autres. |
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pomme-kiwi Ange gardien Date d'inscription : 27/09/2009 Age : 37
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 11:34 | |
| C'est Emrys qui remporte cette battle! Félicitations à toi et bravo à toutes les 2 pour cette belle battle. |
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Katnat Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 56
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 11:53 | |
| Félicitations Emrys . Bravo à toutes les deux . |
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EmrysB Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 05/11/2012 Age : 32 Localisation : Région Parisienne
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 17:37 | |
| Merci. Vos commentaires m'ont beaucoup touchée |
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Delise Admin Date d'inscription : 05/04/2012 Age : 45 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 18:06 | |
| Bravo ! |
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franabisen As de l'acrylique Date d'inscription : 23/08/2012 Age : 23 Localisation : En ligne (nan, en IDF, en fait :P )
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 18:25 | |
| Félicitations Emrys! |
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Bettyboopjade Ange gardien Date d'inscription : 25/03/2011 Age : 41 Localisation : Mons (Belgique)
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 20:07 | |
| Bravo Emrys ! |
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EmrysB Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 05/11/2012 Age : 32 Localisation : Région Parisienne
| Sujet: Re: La peur d'une chose immatérielle Dim 20 Jan 2013, 21:14 | |
| Merci Delise, Fran' et Betty |
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