| | [Votes] Tout passe tout lasse... | |
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Qui a le mieux respecté le thème et la contrainte ? | Lehanna | | 67% | [ 2 ] | Elina Akola | | 33% | [ 1 ] |
| Total des votes : 3 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Miss_Cupcake As de l'acrylique Date d'inscription : 14/08/2013 Age : 25 Localisation : Dans mon cocon
| Sujet: [Votes] Tout passe tout lasse... Sam 26 Sep 2015, 18:33 | |
| Il est temps de voter pour la battle!Thème: Tout passe tout lasse Contrainte: Votre histoire se passe à la rentrée
Vôtre rôle si vous l'acceptez est de voter pour la création qui selon vous incarne le mieux le thème tout en respectant la contrainte.
Les votes sont ouverts jusqu'au 03/10/2015 Voter c'est bien MAIS laisser un commentaire c'est bien mieux - Lehanna :
Premiers Pas - Maman, j’ai peur. » Je relève mon col de veste et lève vers elle des yeux embués. « J’ai vraiment peur, tu sais. Je ne connais personne. - Il n’y a pas de raison », me rassure-t-elle, mais son doux regard n’a vraiment aucun effet sur moi. « Tu vas te faire plein d’amis, tu vas bien travailler, tu vas bien t’amuser aussi. La rentrée en sixième, c’est quelque chose de très excitant – je t’ai déjà raconté la mienne. Je hoche la tête mais je ne suis toujours pas convaincu. L’étau dans ma poitrine se desserre tout de même un peu. Devant nous, une masse d’élève impressionnante afflue vers les listes de classe. Un peu plus loin, sur le côté, d’autres enfants se faufilent parmi les plus grands pour entrer dans le bâtiment scolaire. Il est en brique rouge et nous écrase de sa stature ; la grande horloge, tout en haut, semble nous jauger et nous juger. L’angoisse ressurgit, encore plus présente, encore plus puissante. - Je te laisse ici », me dit ma mère, alors qu’on arrive près du panneau d’affichage. Elle passe une main affectueuse dans mes cheveux et les décoiffe un peu. D’habitude, je déteste quand elle fait ça et je le lui dis ; mais là, je suis trop apeuré pour m’en préoccuper. « Passe une bonne journée, chéri. Tu nous raconteras tout ce soir, à papa et moi. Sur un dernier sourire, elle s’en va, et c’était l’unique silhouette rassurante dans cette jungle étouffante. Je me sens seul au monde – craintes. . - Dépose-moi au coin de la rue, là. Arrête-toi, arrête-toi ! » J’entends les crissements de pneus et la voiture s’immobilise enfin. Je souris, rassuré. « Merci, m’man. - Tu sais que ce n’est pas la honte si tes amis te voient arriver avec moi. Et s’ils te tournent le dos à cause de ça, c’est que ce ne sont pas de vrais amis. » Je lui lance un regard blasé puis entreprends de récupérer mon sac sur la banquette arrière. « Allez, je sais que je te sers encore ce discours de vieille mère inquiète. Comment tu te sens ? - Super pressé. J’ai hâte de voir le lycée, et aussi de retrouver tous mes amis. » J’embrasse le front de ma mère, comme je le fais toujours, puis j’ouvre la portière en m’exclamant : « Seconde générale, me voilà ! Et je saute sur le trottoir. Mon sac est si léger que les cinq cent mètres à parcourir pour atteindre le lycée ne me gênent pas. Et puis, de toute façon, j’ai déjà décidé qu’il fallait à tout prix que je conserve ma réputation d’homme indépendant – si ma mère m’avait déposé devant les grilles, ça aurait été fichu. Je vois Elodie, au loin, et je lui fais signe d’un air enjoué. Elle me renvoie un sourire lumineux : la rentrée s’annonce sous de jolis augures. Je suis impatient de tout, cette année. La liberté que l’on acquiert en grandissant ; les franches rigolades avec les potes, les sorties en ville jusqu’au soir ; l’argent de poche que mes parents ont commencé à me donner ; la découverte d’un nouvel établissement, d’un nouvel environnement – de toutes ces choses étranges que je ne connaissais pas. C’est vrai, même les matières m’attirent – 'économie, les travaux pratiques de sciences et les labos qui vont avec et, plus tard, la philosophie, dont on me parle tant. C’est un comble d’être aussi excité le jour de la rentrée, et je ne me reconnais pas moi-même, mais c’est un fait : jamais je n’ai autant voulu être à l’école. . La porte de l’appartement reste fermée, devant moi. Je n’ose pas l’ouvrir. Ça signifierait tellement de choses que mes mains restent sagement dans mes poches. - Tu n’ouvres pas ? », fait Elodie, derrière moi. Elle pose un carton et me frotte l’épaule. « On devrait se dépêcher. Ta rentrée est cet après-midi, et il faut installer le lit et vérifier que tout fonctionne dans la salle de bains et la cuisine. - Ouais… ouais », je fais, et j’entre mécaniquement les clés dans la serrure. Je repense à toute ma vie passée aux côtés de mes parents. À mes premiers jouets, mes premières notes. À ma première conquête et mon premier chagrin d’amour, même si je ne sais pas pourquoi ça me revient maintenant. La matinée passe à toute vitesse. Le lit n’est qu’un clic-clac temporaire, mais il est assez grand pour nous accueillir à deux, Elodie et moi. Le gaz, l’eau chaude, l’électricité, tout est fonctionnel. Elodie a même placé un saladier dans la cuisine où nous pourront mettre les factures et les papiers importants, histoire de ne pas oublier de les payer. Ça me fait drôle de me dire que tout ça, ce n’est plus mes parents qui le feront. L’université se dresse devant moi, plus imposante qu’aucun des bâtiments que j’ai déjà vus. Le campus est immense. Je me sens soudain perdu, déboussolé. Je me souviens de ma première rentrée en sixième ; exactement le même sentiment, mais c’était mille fois plus fort dans mon cerveau de gamin. Des souvenirs, toujours. Je repense à toute mon enfance, mon adolescence – mes joies, mes peines. Je quitte ça à tout jamais. J’entre dans un nouveau monde, qui m’était alors caché. Et seulement, je me rends compte que ma vie commence maintenant.
- Elina Akola :
Un nouveau départ. Assise à côté d'Eric, mon frand frère, qui conduisait notre Nissan encrassée dans les rue ensoleillées de la grande ville, je faisais un effort surhumain pour ne pas écraser mon nez contre la vitre. Ici, tout était coloré. Même les trottoirs étaient gracieux : propre et bordés de briques d'un gris clair somptueux. J'avais du mal à croire que je passerait les trois prochaines années de ma vie ici, dans cette ville dont je n'osais pas même rêver. Jusqu'à ma quinzième année, j'avais vécu dans un petit village monotone, sans couleurs, dans odeurs, sans bruits. Ma vie d'enfant avait été heureuse, je vivais avec mes parents et mon frère, ne me souciant de rien d'autre que de mes cours de danse. Plus je grandissais, plus je me lassais de cette vie : tout était programmé, de l'heure de mon lever à l'heure de mon coucher. Je savais exactement qui j'allais croiser dans la journée, à quelle heure je prendrais ma douche, ce que j'allais regarder le soir même à la télévision. Comment avais-je réussit à me retrouver ici ? Je n'en avais aucune idée, probablement grâce au soutien infaillible de mon frère, qui avait lourdement insisté auprès du doyen pour que je sois acceptée. Cette université était l'objet de tout mes fantasmes depuis plusieurs années maintenant, tout avait l'air génial ici : les gens, les boutiques, les cours... Même les gens attendant le bus avaient l'air moins ennuyés. Quelques mètres plus loin, un panneau marquait l'entrée de la vaste université. Nous le passâmes. Un panneau dissimulé derrière une branche indiquait le nom de l'école. J'y étais. Une vague de chaleur rempli ma poitrine, je n'avais jamais ressenti une sensation pareille. J'avais du mal à croire que mon rêve devenait réalité. Mon frère tourna le volant et, tandis que nous nous garions sur l'un des nombreux parkings, je me sentis comme soulagée d'être arrivée. Il me jeta un coup d'œil, je détournait le regard. Eric m'en voulait de m'en aller, je le savais. Je le laissais seul avec maman et papa, le laissant subir les longues journées répétitives sans mon soutien. Lorsque nous étions tous les deux, nous trouvions toujours le moyen de s'amuser, ce qui était tout de même difficile. Comment se débrouillerait-il sans moi ? Je me pencha pour embrasser sa joue. -Et voilà, on y est, dit-il. Il poursuivit : -Tu vas me manquer, Juliette. Il me serra contre lui et je fondis en larmes. Lui aussi, allait me manquer. Puis, vint le moment des adieux. Une heure plus tard, après m'être perdue une bonne dizaine de fois dans les longs couloirs de l'établissement, j'étais assise sur un siège, face à la directrice et son discours de bienvenue. -Ici, vous allez devoir vous surpasser, nous montrer qui vous êtes, nous dévoiler le moindre de vos talents. Ma gorge se noua. Avais-je un talent ? -[…] Notre académie est la plus réputée du pays. C'est, je suppose, pourquoi vous êtes ici, n'est-ce pas ? La plupart des élèves trouvent les débuts difficiles, j'espère que ce ne sera pas votre cas. Vous allez devoir travailler d'arrache-pied pour vous démarquer, êtes-vous prête ? J'avais l'impression que tout comme mes professeurs au collège, elle ne me pensait pas capable de réussir. Je n'aimais pas ses insinuations. J'allais leur montrer que j'en étais capable. J'acquieçais. -Bien. Dans ce cas, mademoiselle Stevens, je vous souhaite la bienvenue !
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Eleanys Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 05/03/2012 Age : 25
| Sujet: Re: [Votes] Tout passe tout lasse... Mer 30 Sep 2015, 18:48 | |
| Lehanna: J'ai beaucoup aimé ton texte, il retranscris bien le thème, de ces rentrées qui passe, qui deviennent la routine. On retrouve bien les sentiments que procure une rentrée scolaire, à chaque âge
Elina Akola: ton texte est bien, mais je t'avoue que je n'ai pas retrouvé le thème... Il aurait fallu que tu insistes sur le fait que même la nouveauté lasse au bout d'un moment, j'ai l'impression que tu t'es arrêté au plein milieu de ton texte...
Je vote pour Lehanna, mais encore bravo à vous 2! |
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Lehanna Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 07/10/2011 Age : 26 Localisation : Nord (59)
| Sujet: Re: [Votes] Tout passe tout lasse... Mer 30 Sep 2015, 19:07 | |
| Yop Je viens commenter ton texte, Elina. Alors je le trouve dans l'ensemble plutôt bien écrit même si on retrouve par-ci par-là quelques lourdeurs qui auraient pu être évitées. Genre, en coupant des phrases, en les séparant avec des points ou des points virgules ou encore en virant les adjectifs qui ne sont pas nécessaires et qui nuisent à la fluidité du texte. Sinon j'ai retrouvé le thème par passages. Un peu comme s'il y avait des creux au sein de ta nouvelle ou tu te perdais, puis que tu reprenais la face ensuite pour replonger dans le thème. C'est assez bizarre je dois dire ^^' Mais j'ai quand même bien apprécié ton texte, malgré ce que j'en dis. Il est léger, sans prise de tête et apporte un beau message d'espoir aux étudiants, exactement le genre de chose qu'on aime lire fin septembre. |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [Votes] Tout passe tout lasse... Mer 30 Sep 2015, 22:36 | |
| Lehanna : J'aime beaucoup ton texte, je le trouve super beau, on reconnaît vraiment les sentiments qu'on peut avoir à chaque âge quant à la rentrée, et qui au final sont les mêmes au fil des années. On retrouve bien le thème du coup. Elina Akola : J'ai eu un peu le même ressenti que Lehanna, quelques lourdeurs. Le thème est moins présent que dans le texte de Lehanna, néanmoins on parvient à le retrouver dans certains passages. Ton texte reste cependant bien et sympa à lire. Je vote Lehanna et bravo à vous deux, c'était pas un thème facile |
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Frof Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 01/11/2009 Age : 114 Localisation : Ile-de-France
| Sujet: Re: [Votes] Tout passe tout lasse... Mer 30 Sep 2015, 22:45 | |
| Bonjour, c'est curieux je ne vois pas les votes de Elenays et de Maeleo dans les résultats... Je vais voter à mon tour... EDIT : ... et je vois seulement 1 vote (le mien !), pour Lehanna. En effet, je trouve le thème mieux respecté dans le texte de Lehanna : je n'ai pas senti la lassitude dans celui d'Elina (de plus, l'orthographe m'a gêné). Dans les deux textes, la rentrée scolaire est très présente, et on sent presque tomber les feuilles des arbres, en même temps que les illusions des enfances enf(o)uies. Merci à vous deux ! |
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Maeleo As de l'acrylique Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 26 Localisation : dans ma bulle
| Sujet: Re: [Votes] Tout passe tout lasse... Mer 30 Sep 2015, 23:55 | |
| J'avais oublié de voter (ça m'arrive à chaque fois, je commente, puis oublie le vote ) |
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| Sujet: Re: [Votes] Tout passe tout lasse... | |
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