[Chroniques - Partie 1] Ecriture / Scenario

Johnathan venait de claquer la porte, Mahalia n’en croyait pas ses yeux son mariage devait avoir lieu dans moins de deux mois et son fiancé venait de lui annoncer qu’il avait besoin de temps. Il avait besoin d’air. Soi disant il ne savait plus ou il en était. Elle sentit sa poitrine s’oppresser, elle manquait d’air, elle s’approcha de la fenêtre et essaya de reprendre ses esprits. Son cœur semblait avoir été transpercé de part et d’autre. Elle se rappela les paroles de sa mère qui lui disait à quel point les mots pouvaient être aussi tranchant que des épées. Les larmes coulèrent sur ses joues, « je ne peux pas pleurer, j’ai toujours eu tout ce que je voulais je me fais plaquer par mon fiancé. Ce n’est pas possible je suis dans un mauvais rêve. Je vais me pincer oui, je vais me pincer et je vais me réveiller ». Mahalia, ferma les yeux, se pinça le bras et ré ouvrit les yeux.

Elle se trouvait toujours dans son appartement et faisait face à la porte que Jonathan venait de fermer. Elle fut saisie d’une profonde envie de crier, mais aucun son ne s’échappa seules quelques larmes se répandirent sur sa joue. Elle resta assise parterre le visage. Les bras sur les genoux. Elle enfouie son visage en larme dans ses bras et pleura. Son appartement devint subitement froid et silencieux. Un silence pesant régnait maintenant dans son deux pièces.

C’est à peine si elle eu la force de se relever. Tout en prenant le mur pour appui elle marcha jusqu'à sa chambre. Elle s’effondra sur son grand lit et se coucha au milieu des ses oreillers et sur ses draps de soie jaune. Elle se dit que seul le sommeil pourrait la soulager. Dormir, elle voulait dormir pour oublier, s’évader. Comment avait il pu la plaquer a moins de deux mois de leur mariage? Il avait besoin de temps et d’air, « pff quelle bêtise ! » pensa t-elle. Du temps il en avait tout le temps qu’il voulait. Mahalia et Jonathan faisait partie de ses couples indépendant, il avait quelques affaires chez elle et inversement mais chacun continuaient d’avoir une vie sociale avec ses amis respectifs.
La jeune femme sentit la douleur lui nouer la gorge, les larmes coulaient sur ces joues. Qu’avait elle fait pour mériter tout cela ? Tout ce dont elle souhaitait c’était avoir une vie paisible, se marier, avoir des enfants, une belle maison….et au lieu de tout cela elle n’avait plus rien. Il ne lui restait que ses larmes et les cris de sa mère qu’elle appréhendait une fois qu’elle aurait su ses fiançailles annulées.

Elle sentit le reflet de la lune sur sa joue, et se remit à songer aux temps ou elle était enfant, ou les soucis n’existaient pas. Elle se sentait emprisonnée dans cette vie, une vie qui n’était pas la sienne, mais celle de sa mère. Une vie remplit de strass et de paillettes ou tout n’était qu’apparence. Elle s’était toujours pliée aux exigences familiales, les galas, les grandes écoles, les diners avec de riches hommes d’affaire. Elle avait fait cela uniquement pour une personne : son envahissante mère. Elle faisait bonne mine et était toujours présente comme on le lui demandait mais son esprit se trouvait dans d’autres contrées, rêvant d’une vie moins sophistiquée, auprès des bêtes sauvages dans la nature, faisant de l’humanitaire dans les pays pauvres, voyager.

Elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, elle avait besoin de parler à quelqu’un elle prit son portable et fit défiler les numéros de son téléphone pour voir qui elle pouvait appeler.
Elle tomba sur le nom de Camilla une copine d’enfance, pas une véritable amie, mais Mahalia avait surtout besoin de parler pour se changer les idées. Elle composa le numéro de Camilla, et finit par tomber sur son répondeur. Elle sentit la tristesse remonter et se remit à sangloter. Elle se rendait compte qu’elle n’avait pas de véritables amis. Elle ne pouvait partager sa peine avec personne qu’avec elle-même.

Elle alluma la télévision et la regarda tout en étant couché sur son lit. Une publicité vers une île tropicale l’interpella. Elle se dit qu’elle aurait bien besoin de vacances. Le sable chaud sous ses pieds, une eau bleu à 30° « ça serait une bonne idée se dit-elle, partir loin de tout cela et tout recommencer… ». Elle finit à peine sa réflexion que le sommeil finit par l’emporter.
Le lendemain Mahalia se réveilla les yeux gonflés et le visage bouffit tant elle avait pleuré. Elle se dirigea vers la salle de bain, se déshabilla et se mis sous la douche. Elle laissa couler l’eau pendant plus de 5 minutes. Elle avait parfois besoin de cela pour bien se réveiller et pour remettre ses idées en place.

Les évènements de la veille lui revenait à l’esprit elle essayait de contenir ses larmes, mais une s’échappa elle l’essuya de sa main, et la tête sous l’eau elle réfléchit à ce que serait sa nouvelle vie.

Elle sortit de la douche et s’habilla. Mahalia était, mince et élancée. Elle avait eu plusieurs propositions pour faire du mannequinat mais cela ne l’avait jamais intéressée. Sa longue chevelure brune et bouclé lui couvrait le dos. Ses cheveux c’est ce qu’elle aimait le plus sur son corps. Elle en prenait grand soin et dépensait beaucoup en produit et soin pour les entretenir. Sa peau mate lui venait des origines italiennes de sa grand-mère maternelle. Sa grand-mère avait été une femme courageuse, simple, toujours souriante. La jeune femme fut très triste lorsque sa grand-mère décéda.

Le temps de cette nouvelle journée s’annonçait mitigé, Mahalia se dit que le temps reflétait son état d’esprit. Elle se prépara pour se rendre au travail. Peu motivé de s’y rendre et encore moins motivé de croiser ses collègues sarcastiques, curieux et hypocrites. Elle savait qu’ils faisaient semblant d’être gentil avec elle, ils pensaient qu’elle était avec Jonathan que pour son argent.

Jonathan était le fils d’un riche homme d’affaire qui possédait un grand groupe d’entreprises industrielles. Pour les collègues de Mahalia se fiancer avec un parti comme Jonathan apporterait une forte valeur ajoutée à sa notoriété. Mais quoi que puisse en penser les gens, elle n’avait pas été avec Jonathan pour son argent. Elle appréciait sa compagnie, il était doux, compréhensible, mature et surtout il prenait le temps de réfléchir avant de parler. C’était un homme remplit de sagesse. Il choisissait scrupuleusement qui devait faire partie de son entourage. Pour lui les amis, les vrais devaient être là pour lui apporter quelque chose et non être ami avec lui juste pour profiter de son train de vie. Jonathan était différent de son père qui était un homme autoritaire, un vrai businessman qui n’avait pas peur d’écraser pour avancer.

10h45 bureau de ExeM Communication

Standardiste : tu es en retard Mahalia, pour ne pas changer. Tu aurais pu te mettre un peu de maquillage nous voyons un gros client aujourd’hui et je ne voudrais pas que par ta mine affreuse il ne s’enfuit.

Mahalia s’arrêta devant la jeune femme la regarda et lui lança un regard haineux. Comment pouvait-elle lui reprocher son retard pensa t-elle, « Moi qui fait tant pour cette entreprise. Des réunions, des journées qui se terminent à 21h, des déjeuners clients et j’en passe. Tous des ingrats ils ne savent pas et ne peuvent pas être tout simplement reconnaissant ». Elle rentra dans son bureau, alluma l’ordinateur, prit sa tasse et alla à la salle de repos se faire couler un café. Elle ne pouvait pas commencer la journée sans sa dose de caféine.

Elle retourna dans son bureau posa son café fumant près de son clavier et commença à regarder ses mails.
Mahalia disposait d’un grand bureau avec de grandes vitres qui laissaient passer la lumière. Son bureau était modestement équipé pour une chargée de communication en passe de devenir responsable. Deux grosses plantes se trouvaient près de la fenêtre. Une armoire pour ranger ses dossiers. Une petite table basse qu’elle utilise pour faire une pause et lire un peu l’actualité. Elle avait souhaité positionner son bureau parallèlement aux vitres.

Elle avait besoin de voir la lumière du jour, sentir le soleil réchauffé sa peau. Son bureau d’angle était parfaitement rangé. Elle ne pouvait travailler dans le désordre. Ses dossiers étaient soigneusement disposés dans des pochettes en cartons, le tout formant une pile au bout du bureau.

Son vieux PC prenait du temps pour charger les pages « Dépêche toi, c’est fou ce que tu peux être lent et j’en suis qu’à mon premier mail il m’en reste encore une vingtaine à ouvrir ».

Elle porta sa tasse à sa bouche et huma l’odeur du café, « rien de bon qu’un bon café de bon matin pour se remettre les neurones en place ». Sa tranquillité fut de courte durée on frappa à la porte.

Maman. Tu étais tout pour moi, mais tu n'es plus là. Deux morts dans une vie si courte qu'est la mienne. Oh, Maman ... je t'aime ! Aujourd'hui je t'apporte des orchidées blanches. Les mêmes que celles dans ton salon. Enfin... ton ancien salon... Maman, tu me manques. Ton visage si souriant est encré dans mon esprit pour toujours. Je te vois encore dans ta petite cuisine rouge, en train de préparer tes gâteaux. Tes yeux gris qui pétillent, ton air constamment heureux... J'entends des pas derrière moi, Les yeux rougis par les pleurs, je vis un homme d'église s'approcher. Il tenait quelque chose dans la main. Quand il fut assez près de moi, je discernai ses traits doux, son sourire compatissant. Cet homme me donna le pendentif de ma mère. Une chaîne en argent avec une horloge en pendentif. Mes larmes repartirent de plus belle, je rentrai alors à pied chez moi. Pendant tout le trajet, je n'avais cessé de pleurer, de serrer fort ce pendentif dans ma main. Il était rouillé, l'argent n'avait pas tenu le coup, mais il était toujours aussi beau et significatif...
Arrivée chez moi, je fouillai dans ma penderie. Je mis alors la main sur un un vieux coffre gravé. Des années s'était écoulées avant que je ne l'ouvre. Alors, je soufflai un peu pour enlever la fine couche de poussière, puis en tremblant, je l'entrouvris. Ce que je vis me rappela tellement de mauvais souvenirs... Dedans, une photo, des vieux francs, et plein de babioles. La photo... Je la pris et la retournai, et je relus une énième fois ce mot : Au revoir.
Audrey... Elle me manque tant ! Autant de morts en une si courte vie qu'est la mienne. Alors, je posai ma main sur ce cliché, et mes souvenirs refirent surface ...



Je me souviens de ce jour comme si c'était hier !
J'étais une jolie petite fille, j'habitais dans une banlieue de Paris, ma mère était concierge. Dans notre quartier nous n'étions pas tellement respectées, car on avait la peau mate. J'avais les cheveux châtains, des yeux gris et j'adorais le bleu. Je m'en souviens comme si c'était hier. Audrey était très gentille avec moi, elle m'offrait des bonbons, des stylos de son entreprise, pleins de cartons, et je construisait des château avec, et elle et moi, on jouait à la princesse.



-Dis maman, pourquoi ce matin tu m'accompagne pas jusqu'au portail ? Hein ? Maman, maman mamaaan ?
-Ma chérie, ce matin maman reçoit l'inspecteur sanitaire, elle doit un peu ranger son bureau et nettoyer la cour.
-Et pourquoi ? Hein maman ?
-Parce que si le monsieur qui vient voir maman est pas content, maman n'aura plus avoir de travail...
-Ahh d'accord. Maman, éteins la cigarette, le maitre il a dit que fumer ça détruisait les poumons, et ça rend malade il a dit.
-Je sais tout ça ma chérie, je le sais... tiens, regarde, je l'éteins.

Elle aurait dû m'écouter beaucoup plus. J'aurai dû lui dire d'arrêter ! Je savais que ça allait la tuer !

-Maman, t'as l'air pas bien, vraiment qu'est ce qui va pas ?
-Je te l'ai dit ma chérie... et au fait, ce soir c'est Audrey qui viendra te chercher à l'école.
-Cooool ! Eh maman, tu sais l'autre jour Audrey elle m'a offert des bonbons !
-Elle est très gentille hein ? Allez file, regarde il y a Rachel qui t'attend !

A la sonnerie des quatre heures ce jour là comme les autres je m'étais précipitée vers la sortie. Ma meilleure amie, Rachel, et moi étions inséparables.

-Ouaais, on est en week end !
-Eh Rachel, tu veux venir dormir à la maison demain ?
-Oui, pourquoi pas ?
-Trop cool ! Viens, on va chercher tes barbies et après comme ça on pourra aller jouer chez moi.
-Ma maman vient me...
Maman arrive en courant vers moi, et ça se voit qu'elle avait pleuré.
-Qu'est ce qu'il y a Mamounette ?
-Il faut que tu viennes à la maison. Salut Rachel, tu diras bonjour à ta maman de ma part. Allez viens Melo.


Quand je suis arrivée à la maison, devant l'appartement d'Audrey il y avait du monde. Beaucoup trop pour un jour normal ! J'avais très peurs, je serrai la main de maman très fort. Elle me souriait.
Jusqu'au moment où une jeune policière vint me chercher.

-Dis moi... Melody c'est bien ça ? Tu connaissais une femme qui s'appelait Audrey ? Audrey Rovira ?
-Bien sûr ! Elle était gentille Madame Audrey, elle se levait tout les matins très très tôt, et elle partait à son travail en même temps que moi à l'école. Elle me souriait et elle m'appelait "ma petite Melody" et quand mon cartable était trop lourd, elle me le portait même ! Et des fois, le soir elle venait me chercher à l'école. Maman avait dit que c'était elle qui devait venir me récupérer. Mais elle est pas venue, c'était MamanDites Madame, où elle est Madame Audrey ?

Colleen sursauta quand son réveil se mit à sonner. Péniblement, elle s'extirpa de son lit pour se diriger lentement vers la salle de bain. Cette journée allait être abominablement longue pour elle mais, normalement, elle se terminerait par la meilleure soirée d'Halloween jamais organisée à St. Jane. En tant que déléguée des élèves, Colleen était chargée d'organiser la soirée avec l'aide d'un groupe d'élèves volontaires. Tout en se brossant les dents, elle se répéta mentalement le programme de sa journée : cours, entraînement de pom-pom girls, décoration du gymnase, achat de son déguisement et, enfin, le Bal des Vampires. Colleen maudit encore une fois Riley de ne pas avoir voulu annuler l'entraînement.

Au lycée, Colleen retrouva la bande d'élèves de 10th et de 11th qui s'étaient proposés pour l'aider. Elle distribua à chacun une énorme liste de choses à faire avant la grande soirée. Colleen devait reconnaître que ce sentiment de puissance était plutôt agréable. Elle eut une pensée pour Soraya qui l'avait convaincue, l'année dernière, de se présenter au poste de déléguée des élèves. Elle le voyait dans les yeux des plus jeunes : elle était un modèle. Non seulement, elle était populaire, influente et pom-pom girl, mais en plus, elle sortait avec le capitaine de l'équipe de basket. Finalement, Colleen se dit que cette journée allait être totalement parfaite. Mis à part le test de chimie de cet après-midi.

Après une matinée plutôt calme, Colleen rejoignit son petit ami Aidan Crawford à la cantine. À son entrée, elle croisa le regard de Leah qui mangeait avec ses nouvelles amies. Colleen baissa immédiatement les yeux et pressa le pas vers la table des sportifs. Une fois de plus, Aidan était au milieu de son équipe. Colleen ne comprenait pas comment ces garçons pouvaient passer autant de temps ensemble sans jamais avoir envie de s'étriper mutuellement. Tenant à sa journée parfaite, Colleen chuchota à l'oreille d'Aidan une proposition plus qu’alléchante pour occuper agréablement leur pause de midi. C'est sous les sourires entendus de l'équipe de basket que Colleen et Aidan quittèrent la cantine, main dans la main.

Colleen entraîna son petit-ami dans la salle de réunion des élèves. Les seules personnes possédant la clé étaient le concierge, Leah et Colleen. Ils étaient donc certains d'avoir la paix. Après avoir pris soin de verrouiller la porte,


Colleen arriva avec un peu de retard en classe de chimie. Quand elle entra dans le labo, il ne restait plus qu'une seule place libre. Elle soupira bruyamment avant de se laisser tomber sur le tabouret à côté de Dan Hastings. Sans lui accorder le moindre regard, elle sortit ses affaires et se mit à copier les énoncés. À peine avait-elle commencer, qu'elle sentit le souffle chaud de Dan dans son cou. Elle se retourna brusquement. « Je pense qu'il y a assez de place pour que tu évites de me baver dans le cou », chuchota-t-elle violemment.

Dan lui sourit mais ne bougea pas d'un pouce. Colleen soupira pour la deuxième fois. Elle décida qu'il valait mieux l'ignorer. Plus vite elle finira ce test, plus vite elle pourra partir. Elle tenta de se concentrer sur les solutions acides et basiques.


Colleen n'eut pas de mal à trouver son paquet. Elle l'ouvrit à la hâte afin de vérifier s'il ne manquait rien. Il était hors de question que son déguisement ne soit pas parfait pour ce soir. Vérification faite, elle voulut se diriger vers la caisse, mais soudain elle s'arrêta net. Leah venait d'entrer dans la boutique en compagnie d'Emily. C'était bien les dernières personnes que Colleen avait envie de voir maintenant. Elle prit son paquet et se cacha dans un rayon. Elle attendrait que les deux filles soient parties pour sortir de sa cachette.

Malheureusement, il semblerait qu'Emily n'ait pas prévu de costume et qu'elle doive un choisir un dans le catalogue. Colleen entendit les deux jeunes filles partir avec la vendeuse dans l'arrière-boutique. Elle pesta entre ses dents. Il lui restait moins d'une heure pour rentrer se préparer et repartir au lycée. En silence, elle se dirigea vers la caisse et se mit à feuilleter nerveusement le catalogue. Pourquoi cela prenait-il tellement de temps ? Déjà quinze minutes qu'elle attendait et elle commençait sérieusement à manquer de temps.

De stress, Colleen se mit à se ronger les ongles. Elle se rappela de la remarque que lui avait faite Dan cet après-midi. Elle n'arrivait toujours pas à croire le discours qu'il lui avait tenu. Mais quel culot ! Tout cela pour obtenir quelques réponses à un test de chimie. Cependant, elle dut admettre qu'elle avait été quelque peu troublée par les propos du jeune homme. Comment savait-il ce qu'elle ressentait ? C'est vrai qu'elle était bien dans son couple avec Aidan, mais ils sortaient ensemble depuis toujours et, parfois, elle avait envie de vivre quelque chose de différent. Mais ce n'était que des fantasmes ! Elle n'avait pas du tout envie de passer à l'acte, encore moins avec un enfoiré comme Dan Hastings.

En plus de ça, il l'avait traitée de fille fade. Comment lui, garçon totalement inconnu et insignifiant, pouvait-il l'insulter comme ça ? Elle était l'une des filles les plus populaires du lycée, elle sortait avec le capitaine de l'équipe de basket et elle avait été élue déléguée des élèves. Elle était loin d'être une fille fade ! Mais des larmes se mirent à couler le long des ses joues. Elle se sentait en colère et savait exactement pourquoi. Dan n'avait pas tort quand il lui disait que sa vie manquait de relief, de frisson, d'adrénaline.

D'un coup, sans plus penser à ce qu'elle faisait, Colleen tourna les talons. Elle sortit de la boutique, son paquet sous le bras, et se dirigea à grandes enjambées vers la voiture. Elle dut s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à attacher sa ceinture de sécurité tant elle tremblait. Elle démarra en trombe, faisant crisser les pneus sur la route. Son cœur battait la chamade. Un étrange sentiment de peur et d'euphorie ... Elle accéléra encore un peu. Plus elle allait vite, plus elle se sentait libre et vivante.


Quand Colleen arriva à la soirée, elle tremblait encore d'excitation. Elle ne cessait de sourire béatement.


Quand Colleen vit la voiture de police devant chez elle, son cœur explosa dans sa poitrine. Elle retirait tout ce qu'elle avait pu penser aujourd'hui : Dan Hastings était bel et bien le plus gros enfoiré de Freesia Wood !

Ton texte refait est déjà beaucoup mieux . Il reste quelques petites fautes et des petites répétitions (toujours le "elle") et liaisons manquantes, mais le texte en lui même est vraiment mieux, les descriptions que tu as rajouté nous plongent déjà bien dans l'atmosphère de la scène, et on se met déjà plus à la place de ton héroine.
Enfin, juste deux petites choses que j'ai remarqué, peut être qu'il faudrait que tu introduire par une phrase pour le changement de lieu, lorsqu'elle va travailler, pour éviter de couper le récit, et le discours de la standardiste (soit avec des guillemets directement, soit en retranscrivant ses paroles par Mahalia).

Tu as bien amélioré ton texte aussi, les passages de remémorations sont bien mieux introduits et le tout est plus fluide, très agréable à lire . Il y a aussi quelques petites fautes, mais rien de bien grave.
Enfin, peut être que tu devrais plus détailler (tout en restant vague si tu ne veux pas trop en dévoiler) la partie où apparait le coffre et la photo, si elle savait que le coffre était là où si elle le découvre (car on n'arrive pas très bien à saisir si c'est un hasard ou volontaire ^^)pourquoi ces babioles lui rappèlent certaines choses, expliquer davantage à quoi ressemble la photo peut être pour que l'on comprenne le lien avec ce jour précis qu'elle se rappelle.

Très bien je trouve ^^. Les descriptions que tu as faites nous permettent bien de nous plonger dans les scènes, et il n’y a pas fautes (ou pas de flagrantes), ça rend ton texte très fluide et plaisant à lire. Essayes de remplir les blancs, et peut être de développer un petit peu les détails autour de Dan, que l’on sache plus qui il est, et que l’on ressente plus ce que Colleen pense de lui, ainsi que d’ajouter une ou deux petites descriptions de lieux pour ralentir le texte de temps en temps ^^