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Quel est votre texte préféré ? | Astrate | | 78% | [ 7 ] | Marky | | 22% | [ 2 ] |
| Total des votes : 9 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Fuyaya Admin Date d'inscription : 29/09/2009 Age : 44 Localisation : Aubais
| Sujet: [Vote] L'indifférence Jeu 24 Mai 2012, 08:33 | |
| RappelThème : L'indifférence Contrainte : le narrateur est une personne extérieur à l'action qui la relate donc Vous avez jusqu'au 31 mai pour voter ! Texte d'Astrate : - Spoiler:
Chère Cunégonde,
Comme tu le sais, Gédéon vient de se marier avec Francette, et tu as échappé au désastre. C’était bien malgré toi, je sais, car si ce scooter ne t’avait pas envoyée en l’air quelques jours avant en te brisant la moitié des os et en réduisant en bouillie le reste, tu aurais savouré chaque instant du bonheur qu’il fallait partager. Tu m’as donc laissé seul, avec des personnes que je ne connais pas bien, et dans un moment qui me lasse le mieux du monde : le mariage, donc.
Tout a commencé très tôt, et je me suis levé avec la vague sensation d’aller me faire couper la tête. Naturellement, Fernande, qui est une très bonne amie de Francette, a voulu qu’on aille aider à faire quelques préparatifs pour la cérémonie à l’église. Elle partait du principe que le jour du mariage de la meilleure amie, il fallait absolument tout lui faire pour qu’elle « puisse profiter au maximum », car c’est « le plus beau jour de sa vie » et qu’elle « ne voit pas le temps passer ». Tu noteras que toutes ces phrases proviennent de magazines féminins qui proposent, de temps à autre, « 10 bonnes astuces pour un mariage de rêve », et tu sais combien Fernande, avec son Q.I. d’huître, raffole de ce genre de lectures. Elle avait donc appris sa leçon (fait des fiches, peut-être ?), et nous engouffre dans la voiture, tôt le matin, pour « être les premiers ». Pendant le trajet, je ne l’ai pas ouverte, et je préférais penser à autre chose, comme le nombre de pieds de la table du salon, le fait qu’un pot de peinture est resté ouvert (depuis combien de temps ?) sur une étagère du garage, et je me demandais si la couleur des chaussures allait aller avec le reste du costume (je ne m’en étais pas préoccupé avant, j’avoue), alors que Fernande gesticulait avec force « trop bien ». Trop bien, ce le fut en effet : nous sommes arrivés si tôt qu’ils n’étaient même pas habillés, et j’ai eu la désagréable sensation de les tirer du lit ; il y avait beaucoup de membres des deux familles, et cette masse encore endormie était partagée entre l’incompréhension et l’expression du viol d’intimité. Sans transition : quand j’ai vu la tête de Francette sans coiffure et sans maquillage, je me suis dit qu’il allait y avoir du boulot. Bref, Fernande a voulu rester, moi, je suis retourné à la voiture histoire de me cacher un peu. Je me suis tapé la tête contre le volant, histoire de me remettre les idées en place, en me jurant de m’impliquer dans cette histoire autant que le pourrait un cul-de-jatte, aveugle, manchot et parlant exclusivement chinois. J’ai donc traversé le reste de la journée comme un fantôme.
Fernande est venue me chercher afin de prendre le café avec les autres. Or, je n’aime pas ça. Mais, je me suis forcé. Je me suis aussi forcé à faire connaissance avec les cousins et les cousines de Francette, qui étaient assurément des gens charmants : s’il y avait bien quelque chose qui ne tournait pas rond aujourd’hui, c’était bien la faute des étrangers, des femmes, des jeunes ou des pauvres. Seule l’armée peut nous sauver ou des mesures radicales, etc. Sans parler du fait que, en rebondissant sur les valeurs du mariage, cela permettait aux femmes de faire mieux la cuisine, les enfants et le ménage. Que peut faire un tel discours de bon matin ? Rien, absolument rien. En guise de réponse, ce n’était que des ah oui ?, des vous croyez ?, des n’est-ce pas un peu fort ? ou des oui bien sûr, mais…. (à la place de « bordel de merde de mes deux d’abruti à la con et tiens prends mon café dégueu et brûlant dans ta gueule ») car, maintenant tu le sais, j’avais décidé de ne me mêler de rien. Et selon le précepte phare du magazine de Fernande, il faut que tout se passe pour le mieux. Soyons donc complaisants. Je n’ai pas demandé à Fernande ce qu’elle en a pensé, mais, au fond, je m’en fiche un peu. Voire beaucoup.
Alors que Fernande, toujours prompte à bien faire, voulait discuter « entre filles » avant l’heure fatidique, je suis allé me changer et j’ai bien remarqué que mes chaussures marron clair n’étaient pas de très bon goût avec mon costume très noir. En plus, j’avais oublié (heureusement !) le nœud papillon que Fernande m’avait obligé à acheter pour « être beau ». Beau, je ne l’étais donc pas, et j’ai bien vu les yeux remplis de reproches de Fernande quand je me suis présenté face à elle. Elle en avait aussi profité pour se changer et elle n’avait, elle non plus, rien de fendant ; tout était grossier : sa robe bustier rouge et noire à volants, ses cheveux lissés approximativement, ses escarpins rouge fluo, son étui en similicuir faussement chic. On aurait dit une danseuse de cabaret. Elle a eu droit aux compliments hypocrites d’usage, à base de « belle », « élégante » et de « ça te va bien ».
Comme Francette devait aller chez le coiffeur, elle nous a confié la mission, à Fernande et moi et à deux autres amis, d’aller décorer l’église de fleurs artificielles, à scotcher sur les bancs, pour faire « comme une allée de fleurs ». Fernande trouvait ça « trop bien ». Et nous avons donc débité du scotch et collé des roses blanches de bazar sous le regard outré du curé, muet de terreur, qui voyait son église défigurée par des idées à la con. J’ai été très procédurier : Fernande a compté les bancs, compté les fleurs, et a estimé qu’il fallait plutôt décorer un banc sur deux et qu’il en resterait trois. Soit, scratch scratch scratch et hop ! voilà une église décorée avec bon goût et raffinement. On ne dirait pas, mais cette affaire a duré assez longtemps. Je ne me souviens même plus de ce qu’ont pu faire les autres amis pendant ce temps, et autant que je me souvienne et autant que j’ai pu les regarder, ils fumaient sur le parvis.
Nous avons eu à peine le temps de manger un sandwich dans une baraque à frites, la seule dans le bled paumé où nous étions, que le grand moment était déjà arrivé : la tache de ketchup sur la chemise blanche. Et personne n’a pu me prêter de cravate pour masquer. J’ai donc fièrement étalé cette décoration, sur toutes les photos, que je ne regarderai probablement jamais, d’ailleurs. Pour le reste, il a fallu se rendre d’abord à la mairie, en faisant des photos, des photos, des photos. Des photos avec telles personnes, avec telles autres, avec les petits, les grands, les vieux, les parents, la famille et tous les amis : nous ne rentrions pas tous dans le cadre, et Fernande et moi sommes donc restés derrière le photographe. Elle pestait beaucoup, mais ça n’avait pas l’air d’émouvoir Francette, occupée à trouver le meilleur angle de son sourire colgate.
Une fois que le maire a prononcé les banalités d’usage, tout le monde a applaudi. Heureusement que ce mariage était rempli de gens bruyants, parce qu’avec Fernande, nous n’avons rien vu et rien entendu : étant entrés les derniers, il n’y avait plus de places dans la (petite) salle des mariages, et comme la porte était sur les côtés, nous voyions la fenêtre, mais rien d’autre. Fernande a applaudi avec toutes ses forces, moi, je lisais une revue qui traînait par là. Nous sommes, par contre, sortis les premiers, ça oui. Une fois à l’église sans suivre jamais le cortège, car Fernande voulait être bien placée, on s’est aperçu que les places réservées n’étaient pas non plus pour nous. Je te dis ça selon le regard inquisiteur de la sœur de Francette et du père de Gédéon, qui jouaient les physionomistes lors des placements. Une nouvelle fois, nous étions au fond, et lorsqu’une grosse s’est assise à côté de nous, j’ai du me lever du banc pour ne pas finir étouffé. La messe était fort longue, surtout quand ces choses ne nous touchent pas, surtout quand on est debout. Fernande chantait avec toutes ses forces le peu de paroles compréhensibles échappées de la voix étranglée du prêtre, et j’admirais les voûtes gothiques, ou prétendues telles, puisque l’église datait du début du XXe siècle. Un gothique en toc, pour un mariage façon mirage. Il a eu d’un coup un brouhaha et tout le monde s’est levé pour partir, en s’arrêtant faire des photos sur le parvis, en jetant des fleurs en papier sur la mariée et le marié. Au bar de la place de l’église, il y avait la retransmission du match de foot, qui m’a plus captivé, puisque j’aime bien ces choses-là, que la séance photo.
Lors du vin d’honneur, auquel nous conviait le faire-part, alors que je ne touchais même pas aux petits fours que les gens trifouillaient de leurs doigts sales, alors que j’évitais de boire dans ces gobelets en plastiques déballés et posés à même le sol, alors que je ne regardais même pas les enfants qui hurlaient en se roulant dans la boue, tachant pour toujours leurs habits de ploucs, Fernande avait appris l’existence du repas du soir, qui devait se dérouler à deux pas. Comme le vin d’honneur se terminait, nous avons suivi la foule qui se dirigeait vers la salle des fêtes où devait avoir lieu le fameux dîner.
En regardant le plan de table, nos noms n’y étaient pas. J’avais déjà remarqué, chez Francette, un faire-part d’un de ses amis, qui comportait un petit carton à part où il était question d’un « dîner » dans une certaine « salle des fêtes ». Or, notre faire part ne contenait pas ce genre de truc, ça, j’en suis sûr. Je ne l’ai pas dit à Fernande pour ne pas la vexer. Mais comme elle faisait remarquer qu’elle n’était pas présente sur les listes, la mariée lui a dit qu’il-y-avait-certainement-erreur en serrant bien les mâchoires. Nous n’avons pas été plus intégrés aux festivités, étant donné qu’on nous a tiré un table pliante, donné deux assiettes en carton des couverts en plastique et des serviettes en papier. Nous avons été servis les derniers, de ce que certains invités ne voulaient pas manger des plats. Autant dire que je me régalais. Rien n’entamait la bonne humeur de Fernande, qui hurlait de rire pendant les diaporamas affligeants diffusés après le repas. Puis on a lancé la musique, d’abord une espèce de valse pour que les mariés ouvrent le bal. Le bal s’est ensuite transformé en une sorte de guinguette de bar-tabac, et nous avons eu droit à Patrick Sébastien, Gilbert Montagné, et surtout, à la queue-leu-leu, à laquelle Fernande, avec son pichet de vin dans le nez, a participé avec entrain, sous les regards intrigués des (vrais) invités.
Ce n’est que lorsque que Fernande a décidé de partir, une fois que presque tout le monde était parti, ne restant véritablement que la famille, que nous sommes partis. Je ne lui pas beaucoup parlé ce jour là, et je n’ai, au fond, parlé à personne. Fernande était contente, elle était ravie pour sa « meilleure amie ». Quand elle m’a demandé ce que j’en pensais, je lui ai répondu que j’avais eu l’impression de me tromper de mariage. Elle m’a dit que j’étais un peu désagréable et sarcastique, alors qu’il ne s’agissait que de la stricte vérité.
Du coup, j’espère te revoir bientôt. Je t’embrasse, Léon.
Texte de Marky : - Spoiler:
Je m’ennuyais dans ma petite maison de bord de plage à regarder les informations qui sont, je dois le dire, assez désastreuses... Ma femme était partie et sans elle je m'ennuyais. C'est l'amour fou entre nous deux comme au premier jour, Puis me vint une idée...
Bonjour les enfants, dit-je, voulez vous que je raconte l'histoire du « Prince de l'indifférence » ? -Oh oui monsieur Taleurchéry ! S'écrièrent les enfants ! J'alla donc chercher le livre dans le compartiment « contes de fées » de la bibliothèque municipale de Rabbyte, le livre qui m'intéressais, je retourna m'asseoir auprès des enfants et je commença ma lecture :
« Il était une fois, dans une vallée, un château qui trônait au dessus de la ville, Il était moderne, somptueux, avec des pierres d'une rareté extrême... Dans ce magnifique château vivait Jean Machéral, le roi, et sa femme Sarahdaute. Ils étaient tout deux très amoureux, même si leur mariage avait été fait de force, et qu'ils ne s'aimaient pas du tout à cette époque. Depuis tout ce passe bien et Sarahdaute à accouché d'un petit Félicien. Félicien à maintenant 18 ans. Il à reçu l'intelligence de son père et la beauté de sa mère. Il était blond aux yeux verts, un peu musclé, et fin. Mais il n'était pas pour autant heureux.
Fils unique alors qu'il voulait, après l'avoir dit mainte fois à ses parents, un petit frère ou une petite sœur, sans petite amie et sans des parents qui le soutienne dans ses études. Ses parents, eux n'en avait que pour le pouvoir et voulaient, dès que son père seraient mort, qu'il devienne le roi, et exerce son pouvoir sur tout le village ce qui ne plaisait pas du tout à Félicien... Lui, il voulait juste poursuivre ses études, et faire à ce que tout le monde soit libre et depuis ses parents le laisse seul dans le chemin tortueux de la vie...
Il vivait dans son château tranquillement menant sa belle vie jusqu'au soir du 26 septembre, un soir assez printanier,ou les objets étaient éclairés par un soleil couchant, flamboyant, se cachant derrière les plaines vastes et colorés qui entouraient le château. A table, Jean s'exclama, d'une voix autoritaire : « Félicien, je pense que j'ai beaucoup fait pour toi, je t'ai gardé au château alors que l'on étaient pas d'accord sur certains points, j'ai été gentil avec toi, mais maintenant c'est fini. Tu n'en veut pas du pouvoir ? (Félicien hocha légèrement la tête en signe de dénégation et Jean continua) Et bien tu ne l'aura pas, je le donnerais à ton cousin François ! Et de plus tu ne vivras plus dans ce château ! Tu es majeur, et tu peux vivre ta vie tout seul. Demain soir, je veux que dans la maison il n'y ai que moi et Sarah ! » Félicien ne répondit rien, par peur de l'énerver encore plus et puis après le repas il alla tout de suite dans son lit, Il réfléchissait, Qu'allait t-il faire ? Il ne savait pas où habiter. Toute sa famille le haïssait, à cause de ce foutu pouvoir !
Le lendemain matin, alors que l'aube arrivait, Félicien fit rapidement ses bagages et il partit du château qu'il haïssait tant maintenant. Il descendit la vallée, qui était couverte d'une petite brume et il arrivât à la ville épuisé. Il n'avait pas l'habitude d'aller à la ville à pied, il y allait tout le temps dans le carrosse de ses parents, Et ses parents justement, qui avait soudainement décidé de tout arrêter, de ne plus faire aucun effort pour leur fils... Mais ce n'était pas le moment de penser à eux, il fallait rester fort. Il arrivât donc à la ville. Assez jolie, avec des rues en pavés, des maisons en pierres et de jolis toits. Il voyait déjà de la lumière dans plusieurs maisons. « Il doit déjà y avoir des marchands de levés » ce dit-il. Il traversa les rues, découvrant peu à peu la vie qu'avait des bourgeois. Finalement Félicien, s’habitua très vite à la situation : il aimait beaucoup le style de vie des bourgeois -simple, mais sympathique- et le soir, quand il mendiait, des gens lui donnait un petit bout de pain.
Mais 3 semaines avait déjà passé et personnes ne le reconnaissait avec sa cape de voyage. Plus personne maintenant ne lui donnait du pain, ils trouvaient qu'il restait trop longtemps dans leurs rues et qu'il la salissait. Il était obligé, de manger des rats, de dormir dans une grange sur de la paille. Mais il ne se plaignait pas pour autant. Félicien, était obstiné, il s'était endurcit depuis que ses parents n'avait pas accepté l'idée que il n'y ai plus de pouvoirs, et que tout les gens soit libres.
1 mois et demie, après il était toujours dans la rue, car maintenant les bourgeois, lui criait dessus et il n'avait pas envie de se bagarrer, de toute façon il n'avait jamais appris à ce bagarrer, dans sa vie de noble bien élevé... Donc il vivait dans la forêt, autour de ses bruits inquiétant et de ses arbres, hauts, et aux formes multiples. Il ne faisait rien de ses journée à part rester endormie, en ne se fatiguant pas trop, garder le peu d'énergie qu'il lui restait pour faire quelque chose qui l'aiderait. Il avait déjà pensé à changer de ville, mais maintenant c'était trop tard, la ville la plus proche, était Rabougris, et elle était à 3km, ce que Félicien ne pouvait supporter.
Quelques semaines plus tard,il vit son père dans la forêt où il se trouvait. Il était en train de chasser le gibier, comme il fait à peu près tout les mois. Il n'a sûrement pas vu Félicen, mais Félicien se dit que c'était peut-être mieux comme ça. Sinon son père, sadique comme il était avec les mendiant, lui aurait sûrement demandé de quitter son royaume à tout jamais, et d'aller voir les Anglais. Jean Machéral, n'aimait pas les Anglais, il les haïssait, depuis qu'ils avaient conquis le peuple Cherontais et il n'était pas près de faire la paix avec eux, oh non !
Enfin un jour, Félicien ne savait plus lequel, depuis qu'il était mendiant il n'avait plus la notion des dates, pendant qu'il essayait de s'emparer de quelques fruits et légumes à plusieurs marchands qui regardaient à côté, il vit une jeune femme, aux cheveux châtains, bouclés.Elle avait les yeux noisette et un superbe visage, le plus beau visage que Félicien n'ai jamais vu. Elle était assez grande, fine, un peu comme lui. Alors il se produit un phénomène auquel Félicien n'avait jamais assisté : Son cœur se mit à battre à une vitesse ahurissante, et il oublia tous ses déboires. Le vide se fit dans sa tête. Il ne pensait plus à rien, il ne faisait que voir cette reine de beauté, traverser la rue... Il retourna vite dans la forêt en pensant à elle, et en ayant peur qu'elle le prenne pour un mendiant sans intérêt, quelle ne fasse pas attention à lui.
Félicien maintenant allait tout les jours au village pour la regarder et il apprit très vite qu'elle était la servante de la boulangerie dans laquelle les cuisiniers du château achetaient le pain. Plusieurs jours il entra dans la boulangerie, en faisant croire qu'il regardait ce qu'il y avait comme variétés de pains, alors que en fait, il ne faisait que dévorer des yeux la délicieuse servante.
Puis un jour, il décida enfin de lui dire tout ce qu'il avait sur le cœur, mais comme il avait trop peur de lui dire en face, il le fit sous forme de lettre
« Chère madame
Depuis que je vous ai vu, je ne pense plus qu'a vous. Dès que je vous voit, mon cœur se rempli de joie. Je vous aime beaucoup depuis la première fois que je vous ai vu. C'est un coup de foudre je ne le nie pas. J'aimerais qu'un jour on se rencontre pour parler un peu si vous le voulez bien. Renvoyez-moi une lettre quelque soit votre réponse. A qui et où envoyer votre lettre ? Laissé la à la boulangerie, et laissé la de côté, je la prendrait alors.
Avec toute mon affection, XXX (vous le connaîtrez en tant voulu) »
Il envoya donc sa lettre à la boulangerie, en espérant que sa destinataire la reçoive bien. Depuis il passait tout les jours à la boulangerie, pour voir si la lettre qu'il attendait tant allait arriver.
Au bout d'une semaine, il commençait à désespérer et il se posait beaucoup de question. Qu'en avait-elle pensée ? L'avait-elle déjà vu?Si oui, le trouvait-elle beau ? C'est questions le turlupinais jusqu'à rêver la nuit de belles femmes qui se transformaient en monstre après avoir envoyer la réponse à sa lettre. Puis enfin alors que pour lui il n'y avait plus aucun espoir, plus aucune chance qu'elle accepte son rendez-vous, il alla quand même à la boulangerie, avec une tête déprimer. On lui avait déjà été indifférent, même souvent avec ses parents, mais la ce n'était pas la même chose. Cette fois là, sa vie allait changer en une trentaine de mots. Donc il alla à la boulangerie, et il vit alors sur le comptoir, une lettre destiné à : « Destiné à la personne qui passe tout les jours pour regarder ce qu'il y a comme sorte de pain. » Pensant que c'était à lui que la lettre était destinée, il la prit et il repartit en courant dans la forêt à l'endroit où il vivait.
Puis il ouvrit la lettre avec une certaine appréhension, et il lut :
« Cher monsieur,
Après avoir lu votre lettre, j'ai été profondément touchée et je me posait beaucoup de question sur mon avenir.» Comme moi ce dit alors Félicien ! « J'ai décidé d'accepter votre, rendez-vous et j'espère que vous serez là. Je propose devant le marchand de fruits et légumes à 13 heures demain. Si vous acceptez ne me renvoyez pas une lettre, essayé juste d'être à l'heure. Si non, et bien, je ne préfère pas y penser.
Cordialement (mais bientôt plus je pense) Rosiane »
Félicien était si content après avoir lu sa lettre qu'il sauta de joie et cria dans toute la forêt en courant, ce qui fit peur à ses habitants.
Le lendemain il était bien sur à son rendez-vous avec des vêtements propre, et des cheveux bien coiffé. Rosiane arriva pile à 13 heure, et je me dit que je rêvait après qu'elle lui ai fait la bise.
« Bon... Bonjour Rosiane . Bégaye-je » Elle se mit à glousser, ce qui me fit devenir tout rouge et elle me dit :
« Bonjour cher XXX ! -Oh heu, oui c'est vrai, je m'appelle Félicien ! -Enchanté ! »
Ils commençaient à bien papoter, jusqu'au moment ou ils allèrent dans la chambre de Rosiane. « Nous n'aurions pas du faire ça. M'écriai-je, -Moi je n'ai rien regretter ! S'exclama Rosiane pleins e bonheur dans sa voix.
Après cette rencontre, les deux amoureux se marièrent, et continuèrent leur vie de couples heureux et ils firent beaucoup d'enfants. Félicien n'avait jamais autant été apprécié de sa vie ! »
« Voilà, c'est la fin alors vous avez aimez les enfants ? Dit-je »
Mais je n'eus pas leur réponses car ils dormaient en suçant leurs pouces...
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Marky Poseur d'avant-garde Date d'inscription : 08/11/2011 Age : 25 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Jeu 24 Mai 2012, 21:36 | |
| Allez venez voter!! |
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Marky Poseur d'avant-garde Date d'inscription : 08/11/2011 Age : 25 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Ven 25 Mai 2012, 12:18 | |
| Bon personne... Bon j'en profite pour commenter la participation d'Astrate: J'ai beaucoup aimé, c'est drôle et sympas à lire, mais à moins que j'ai mal compris tu n'a pas respecté la contrainte, si? En tout cas bravo j'aime beaucoup ton texte! |
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Fyladel As de l'acrylique Date d'inscription : 23/02/2012 Age : 35
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Ven 25 Mai 2012, 13:50 | |
| Astrate : Moi je trouve ton texte plein d'ironie et avec les charmants prénoms que tu as choisi j'en suis sure avec beaucoup de soin, cela donne une bonne touche d'humour. C'est vrai que c'est galère d'aller à une fête dont on se fiche. Le seul truc qui me gène c'est la contrainte. Ton narrateur à vécu l'action, donc est-ce valable ? Marky : La morale est bien trouvée. Cependant j'ai relevé quelques incohérences ou trucs qui m'ont un peu gênée. Quelques fautes d'orthographe, l'utilisation du "Je", l'histoire est racontée par un autre, mais en restant au rang de spectateur, la contrainte aurait été respectée jusqu'au bout à mon avis. Du coup je ne sais pas pour qui voter... |
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Astrate Débutant des galeries d'art Date d'inscription : 01/04/2011 Age : 35 Localisation : sous des plafonds peints
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Ven 25 Mai 2012, 14:59 | |
| mes petits... s'il fallait suivre la contrainte à 100 %, on ne pourrait pas écrire de texte, étant donné que relater une histoire, c'est aussi la vivre. Et si elle est digne d'être racontée, c'est qu'elle fait un effet (positif ou négatif) sur le spectateur. L'ennui même est un parti pris. Marky a du avoir recours à l'astuce de l'histoire dans l'histoire pour respecter cette contrainte, mais, sans vouloir taper sur mon adversaire, après, il n'est plus question, dans l'histoire enchâssée, d'indifférence ou non.
Donc, il faut voter pour qui maltraite le moins la fameuse contrainte. Marky a choisi de la contourner, et moi j'ai privilégié une mise à distance, avec plus ou moins de bonheur.
Bref, on peut remercier Fuyaya pour l'impasse littéraire, ça fait surgir l'émulation et la créativité.......... |
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Fyladel As de l'acrylique Date d'inscription : 23/02/2012 Age : 35
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Ven 25 Mai 2012, 15:05 | |
| Bon, j'ai réfléchis, je vote pour Astrate. Parce que le texte est plus fluide et qu'ayant moi-même vécu ce genre "d'aventure" je me suis retrouvée (un tout petit peu) dans l'indifférence ou passivité du "héros" à tout ce qui l'entourait. Mais à vous 2 |
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Camelya Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 06/05/2011 Age : 32 Localisation : Dans mon lit.
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Sam 26 Mai 2012, 17:25 | |
| Astrate. - Spoiler:
Texte: 17/20 Orthographe et grammaire: 5/5 Style: 5/5 Intrigue, scénario: 4/5 Personnages: 3/5 Le sarcasme et l'humour décalé de Léon m'ont charmée, sans oublier ton style fluide et agréable à lire. Je vote donc pour toi.
Marky. - Spoiler:
Texte: 12/20 Orthographe et grammaire: 4/5 Style: 2/5 Intrigue, scénario: 3/5 Personnages: 3/5 La manière de traiter le sujet est super intéressante je trouve ! Malheureusement des soucis de conjugaison et de présentations m'ont gênée
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Ninichou Peintre prestigieux Date d'inscription : 26/05/2011 Localisation : Bordeaux.
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Lun 28 Mai 2012, 20:08 | |
| Astrate : - Spoiler:
Ton texte était fluide, très agréable à lire, et très plaisant : on se met facilement à la place de ton personnage qui voit cette cérémonie lui passer devant les yeux, et y assister sans vraiment s'en préoccuper. De plus, son humour dans une situation telle que la sienne est vraiment très sympa. Et les noms des personnages m'ont bien fait sourire, c'est original. Bref, j'ai beaucoup apprécié la manière dont tu as manié le thème et la contrainte.
Marky : - Spoiler:
Ton texte n'était pas très fluide à lire, c'est super dommage car l'histoire était très sympathique. J'aime bien aimé les quelques descriptions que tu as faites des lieux qui étaient sympathiques, mais les quelques fautes et le changement de temps et de personnes (du il au je sans raison) ont un peu gâché la fluidité. Malgré tout, l'histoire était très intéressante, et le déroulement de la vie de ton personnage bien mené.
J'ai donc vôté pour Astrate, pour le style et la fluidité du texte, et la manière très sympathique dont tu as traité le thème et la contrainte. |
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Bettyboopjade Ange gardien Date d'inscription : 25/03/2011 Age : 41 Localisation : Mons (Belgique)
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Mar 29 Mai 2012, 09:52 | |
| Astrate... petit filou... Il est clair que tu joues sur les mots avec la contrainte mais ton texte en vaut la peine. Il est plein d'humour et je suis vraiment rentrée dedans. Je me suis mise à la place de ce pauvre Léon qui vit probablement une des pire journée de sa vie... Bref j'ai beaucoup aimé. Maky, ton idée était originale mais il y a beaucoup de fautes d'orthographe et de conjugaison qui gènent la lecture. Néanmoins c'est une belle histoire et la contrainte était bien menée. Je vote pour Astrate mais bravo à vous deux ! |
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Marky Poseur d'avant-garde Date d'inscription : 08/11/2011 Age : 25 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Mar 29 Mai 2012, 16:47 | |
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Fuyaya Admin Date d'inscription : 29/09/2009 Age : 44 Localisation : Aubais
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Sam 02 Juin 2012, 12:39 | |
| Désolée pour le retard d'annonce, un rhume s'est glissé ici. C'est donc Astrate qui remporte le concours. Bravo aux deux participants ! Site, forum et tableau mis à jour dans 5 min. Je rajoute le badge dans la foulée |
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Lehanna Grand artiste du pinceau Date d'inscription : 07/10/2011 Age : 26 Localisation : Nord (59)
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Sam 02 Juin 2012, 12:43 | |
| Bravo à vous deux et mention spéciale pour Astrate ! |
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AuroreB Illustre illustrateur Date d'inscription : 20/04/2012 Age : 55
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Sam 02 Juin 2012, 14:25 | |
| @Marky : Un texte fluide est un texte qui se lit facilement. Les phrases sont assez courtes, on n'abuse pas des propositions subordonnées et on ne charge pas une phrase avec trois descriptions où apparaissent deux personnages. On fait attention à l'utilisation des pronoms dont on ne sait pas toujours à quoi ils se réfèrent. On évite aussi d'abuser des adverbes et du participe présent. On aère son texte. En gros, on essaie d'éviter d'écrire à la Proust (parce qu'on en sait pas faire). Il faut être simple, clair et concis, avec des idées ou des évènements qui s'enchaînent de façon logique. Les connecteurs de temps ou les connecteurs de causalité sont les bienvenus mais à dose homéopathique. Tout est en fait question de dosage, de cohérence chronologique et de régularité dans le style. Ton lecteur ne doit pas être obligé de faire un retour en arrière pour savoir de quoi ou de qui tu parles, sa lecture doit être linéaire (fluide ). Idem pour ce que je disais à propos des pronoms : on ne doit pas chercher qui est ce "il " dont on nous parle. Il vaut mieux parfois dire "le vieux fermier" ou "le garçonnet" si tu es en train de parler de deux personnages masculins. J'espère t'avoir éclairé un peu. |
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Bettyboopjade Ange gardien Date d'inscription : 25/03/2011 Age : 41 Localisation : Mons (Belgique)
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Dim 03 Juin 2012, 14:05 | |
| Félicitations Astrate ! |
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Ninichou Peintre prestigieux Date d'inscription : 26/05/2011 Localisation : Bordeaux.
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Dim 03 Juin 2012, 16:33 | |
| Félicitations Astrate Marky, pour te répondre (un peu tard, désolée), je disais fluide dans le sens que le texte se lit facilement, sans avoir besoin de s'attarder sur un mot, une tournure de phrase, ou une faute qui gène un petit peu |
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Delise Admin Date d'inscription : 05/04/2012 Age : 45 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence Dim 03 Juin 2012, 17:11 | |
| Bravo Astrate ! |
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| Sujet: Re: [Vote] L'indifférence | |
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